Le Moyen-Âge en Iran correspond à la période comprise entre l’islamisation du pays et l’avènement de l’Empire safavide, marquant par là son passage dans la Renaissance. Désormais, l’histoire de l’Iran médiéval sera pour plusieurs siècles étroitement liée à celle du monde islamique.
Le début du Moyen-Âge en Iran : le califat omeyade
660 : Suite à l’arbitrage d’Adhroh, l’omeyade Mo’awiya devient calife. Il est reconnu en Syrie, en Palestine, en Égypte et au Hedjaz, tandis qu’Ali, le gendre du Prophète, est reconnu en Irak et en Iran.
661 :Ali est assassiné à Kufa par un kharidjite s’opposant à son désir de compromis avec les Omeyyades après la bataille indécise de Siffin survenue en 657. Cette tragédie divise la communauté musulmane en sunnites, favorables à Mo’awiya, chiites, partisans d’Ali et de sa descendance, et kharidjites, qui rejettent les deux autres factions. Au début, Hassan et Hossein, les fils d’Ali, acceptent de reconnaître Mo’awiya. Celui-ci se garde bien de revendiquer une autorité religieuse et gouverne en tant que chef tribal soutenu par l’armée de Syrie. Cependant, dès 671, Ali est publiquement maudit et ses partisans exécutés. En 678, Mo’awiya insiste pour que son fils aîné Yazid lui succède, ravivant ainsi les tensions entre les Omeyyades et les Chiites menés par Hossein.
665 : Ziyad ben Abou Sufyan devient gouverneur de Bassorah et des régions iraniennes. Cinquante mille familles arabes colonisent la province du Khorassan, à l’est de l’Iran.
10 octobre 680 :Martyre du IIIème Imâm chiite Hossein à Karbala, en Irak.
Début du VIIIème siècle : Émergence au sein des communautés musulmanes, en particulier chez les chiites, d’une eschatologie basée sur les notions de ghayba (« occultation ») et de radj’a (« retour ») du Mahdi.
Sous la domination arabe
Entre 706 et 715 : À partir de l’oasis de Merv, Qutayba ben Muslim conquiert la Transoxiane. Samarcande et le Khwarezm tombent sous son contrôle en 712, suivis par le Ferghana en 714.
710 : L’expansion arabo-musulmane s’étend jusqu’au delta de l’Indus à l’est.
716 : Le mouvement abbasside (da’wa) est créé pour soutenir les descendants de la famille du Prophète.
716 : Les Parsis (zoroastriens) émigrent de l’Iran vers le Gudjurat, une région située au nord de l’Inde.
733 : La révolte des Arabes du Khorassan est encouragée par la limitation du nombre de soldats pensionnés imposée par le califat.
736 : La da’wa s’établit dans la région du Khorassan, à l’est du plateau iranien, sous laquelle les chiites se rapprochent des Abbassides et les soutiennent dans leur lutte contre le califat omeyyade.
745 : Abou Muslim prend le commandement militaire de la dissidence formée au Khorassan.
747 : Ibrahim, dont le nom est associé à la propagation de la da’wa, est arrêté et meurt dans les geôles omeyyades. Le 9 juin, la révolte éclate au Khorassan au nom de « l’imam attendu ».
La naissance du califat abbasside
749 : La ville de Kufa est prise et Abdul Abbas est proclamé calife.
750 : Lors de la Bataille du Grand Zab, les Omeyyades subissent une défaite qui entraîne la mort de Marwan II. Cela mène au massacre de la lignée omeyyade.
751 : Les musulmans remportent une victoire sur les Chinois lors de la bataille de Talas, au cœur de l’Asie centrale.
755 : Abou Muslim est exécuté, rompant de fait l’alliance entre Abbassides et chiites. Les anciens partisans des Omeyyades reçoivent le pardon et un régime similaire à celui des Marwanides est réinstauré. En réaction, une révolte éclate au Khorassan au nom d’Abou Muslim, considéré comme « occulté ».
762 : Fondation de la ville de Bagdad. Elle devient le nouveau centre d’importance du monde musulman. Sous la dynastie abbasside, l’appareil d’État sassanide, en particulier sur le plan fiscal, va se reconstituer. Bien que les musulmans aient pris le dessus, cela ne signifie pas pour autant la disparition de l’identité iranienne proprement dite, ni le maintien d’un sentiment nationaliste qui se traduit également par un sentiment de supériorité envers les Arabes qualifiés de « mangeurs de lézards ». Une phrase attribuée à un noble iranien synthétise ce sentiment après la conquête arabo-musulmane : « Si vous cherchez le gouverneur qui a richesses, serviteurs, suite, majesté, gloire et belle vie, c’est l’Arabe Duwaï, dans la ville d’Amol. Mais si vous cherchez celui qui, jour et nuit, est avec ses faucons, ses guépards et ses chiens, alors c’est moi. ».
L’affirmation de l’identité iranienne
Un processus d’iranisation se développe rapidement parmi les conquérants sémites venus de l’ouest. Les Abbassides recrutent une grande partie de leurs forces en Iran, plus précisément dans le nord-est, au Khorassan. C’est également de cette région que provient leur personnel administratif et que la civilisation musulmane connaîtra certains de ses plus grands succès. Les anciennes élites iraniennes choisissent naturellement de s’intégrer à cette nouvelle civilisation en formation tout en conservant leur identité distincte. La proximité de Bagdad, considérée comme l’héritière de Ctésiphon, facilite cette fusion. Ainsi, ce sont les Tahirides du Khorassan, qui transfèrent leur capitale de Merv à Nichapour, qui dirigent les troupes du calife abbasside de Bagdad.
Il est également remarquable que les émirs locaux s’imposant à Sistan et à Boukhara, avec les dynasties saffaride et samanide, inventent une généalogie sassanide pour justifier leur pouvoir. Finalement, les émirs bouyides qui prennent le contrôle du calife de Bagdad revendiquent le titre de « roi des rois », renouant ainsi avec le passé sassanide.
L’Iran au Moyen-Âge : les VIIIème et IXème siècles
De 786 à 809 : Califat d’Haroun al-Rachid à Bagdad.
Début du IXème siècle : Montée en puissance du mouvement littéraire appelé « chu’ûbiyya » parmi les intellectuels d’origine iranienne.
De 809 à 813 : Le gouverneur du Khorassan, Ma’mûn, se révolte.
Entre 839 et 840 :Révolte du prince iranien Mazyar.
844 : En Iran, le calife abbasside ne détient plus qu’une autorité symbolique. C’est désormais les Tahirides qui exercent le pouvoir dans la région après avoir reçu ce territoire de la part du calife abbasside à partir de 820.
836 : Fondation de Samarra, la nouvelle capitale abbasside.
864 : Un premier émirat chiite se forme sur la côte de la mer Caspienne.
873 : Yakub al-Saffar renverse le gouvernement des Tahirides et prend le contrôle de Nichapour. À partir de 876, l’Iran est confié à son frère Amr, placé sous l’autorité des Saffarides, qui dirigent un émirat dissident affirmant l’identité iranienne. Cependant, le calife al Mu’tadid réussira à vaincre les Saffarides en 892.
Cette même année, la disparition du XIIème Imam chiite marque le début de la « petite occultation ». Après la mort de l’Imam Dja’far al-Sadiq en 765, la dissidence chiite a donné naissance à une division entre l’ismaélisme, le zaydisme et l’imamisme. Ainsi, les chiites sont maintenant divisés en septimains (ismaéliens), qui restent fidèles à la mémoire du septième Imam, et en duodécimains, qui attendent le retour du XIIème Imam.
Vers 885 :Les Samanides commencent à établir leur indépendance à Nichapour.
892 : Les Abbassides sont de retour à Bagdad. Il connaîtront alors leur apogée.
L’Iran au Moyen-Âge : le Xème siècle
Au cours du Xème siècle, l’État abbasside traverse une crise. Pendant la seconde moitié de ce siècle, il tombe sous l’influence des Bouyides, qui détiennent réellement le pouvoir.
Entre 904 et 954 : Nichapour, la capitale des Samanides, atteint son apogée.
Au cours de la première moitié de ce siècle, la langue néo-persane atteint son apogée en intégrant une forte composante lexicographique arabe et en soumettant la poésie à la prosodie arabe.
De 930 à 935 : La révolte de Mardâwidj en Iran conduit au rétablissement du trône d’or et du titre de « roi des rois ».
940 :À la mort du quatrième représentant de l’Imâm caché des Chiites duodécimains, aucun successeur n’est désigné. Ainsi débute la « Grande Occultation ».
963 :Les Bouyides introduisent les festivités chiite d’Achoura et soutiennent par la suite régulièrement la communauté chiite.
Une période de changements
Fin du Xème siècle : La poésie iranienne commence à retrouver son éclat, notamment avec l’émergence de Daqîqî à la cour des Samanides.
De 977 à 997 : Sous le règne des Samanides, Sabüktekin gouverne Ghazni en Afghanistan et mène régulièrement des raids contre l’Inde. Ainsi débute l’histoire de la dynastie ghaznévide qui perdurera de 962 à 1186.
980 : Adud al-Dawla, de la dynastie Bouyide, entreprend la restauration des formes sassanides du pouvoir, incluant le titre de « roi des rois », le port du diadème traditionnel et l’utilisation des inscriptions pehlvies. Cela confère à la royauté une apparence iranienne, tandis que la dimension prophétique et religieuse reste du ressort du calife.
Entre 980 et 1037 : le médecin originaire du Khorassan Abou Ali Hossein ibn Sina, plus connu sous le nom d’Avicenne, écrit le Qânûn, une vaste encyclopédie médicale.
992 : Des émirs turcs islamisés occupent Boukhara, ce qui entraîne le remplacement des Samanides par les Qarakhanides en Asie centrale. Au cours du Xème siècle, les Samanides maintinrent des relations commerciales étroites avec la Chine et l’Inde, ainsi qu’avec les Scandinaves qui leur fournissaient des fourrures et des esclaves. En témoigne l’abondance des dirhams samanides découverts dans les trésors monétaires du cours supérieur de la Volga et des côtes baltiques.
999 :Le calife de Bagdad accorde sa reconnaissance aux conquêtes de Mahmûd de Ghazni, puis lui accorde son indépendance. Mahmûd fait ériger une magnifique capitale et mène de nombreux raids contre le Nord de l’Inde, qui subit régulièrement des pillages.
1004 : Le légendaire poète iranien Firdousi dédie à Mahmûd de Ghazni son œuvre légendaire intitulée Shâhnâmeh (« Le Livre des Rois »). Cette œuvre retraçant dans une langue persane minutieusement travaillée toute l’histoire de l’Iran et décrit son Imaginaire constitue l’un des chef-d’œuvre de la culture iranienne.
L’Iran au Moyen-Âge : le XIème siècle
Au début du XIème siècle, des grands centres de pèlerinage s’établissent en Irak et en Iran, notamment aux tombeaux des imâms chiites, tels que Karbala, Mashhad ou Qom.
1034 : Les Turcs Oghuz, sous le commandement de Seldjouk, pénètrent en Iran après avoir traversé l’Oxus (l’Amou Daria) dès 1025.
1040 : Lors de la bataille de Dandâniqân, les Seldjoukides repoussent les Ghaznévides qui perdent le contrôle du Khorassan, se retrouvant ainsi en dehors de l’Iran.
1050 : Le calife abbasside honore le chef seldjoukide Tughril beg avec les titres de « pilier de la foi » et de sultan. En 1055, il entre victorieusement à Bagdad, éliminant les Bouyides, avant d’épouser la fille du calife en 1062. Cela marque le début du sultanat seldjoukide en association avec le califat. Sous les règnes d’Alp Arslan puis de Malik Châh, les Seldjoukides s’imposent en Asie du sud-est en remportant des victoires contre les Fatimides chiites d’Égypte et en battant les Byzantins à Mantzikert en 1071.
1060 : Le décès de Nâsir-é Khosro, célèbre poète et philosophe iranien, marque la fin de son parcours en tant que figure de l’ismaélisme septimain.
L’apparition des Seldjoukides
1078 : La création du sultanat seldjoukide de Rûm en Asie Mineure. Son nom rappelle que ces territoires firent autrefois partie de l’Empire romain.
1088 : Construction de la Grande Mosquée d’Ispahan, sous le règne de Malik Shâh.
1090 : Hasan al-Sabbah lance une révolte et s’empare de la forteresse d’Alamut dans le nord de l’Iran. En 1092, les « assassins » de la secte chiite des Nizarites, appartenant à sa faction, assassinent le grand vizir Nizam al-Molk. Ces membres seront responsables de multiples actes de terreur dans l’Orient musulman et les royaumes des Croisés, durant les XIIème et XIIIème siècles, jusqu’à ce que leur repaire soit détruit par les Mongols. Durant le XIXème siècle, ils étaient communément appelés « hashshashins ». Cette étymologie est aujourd’hui remise en question malgré sa signification supposée, liée à l’usage de la drogue pour l’exécution de leurs attentats.
De 1098 à 1099 : Les croisés occidentaux se lancent dans une incursion en Orient. Ils conquièrent successivement Édesse, Antioche et Jérusalem, où Baudouin est couronné roi en 1100.
L’Iran au Moyen-Âge : le XIIème siècle
1126 : Décès d’Omar Khayyam de Nichapour. Ce disciple d’Avicenne est célèbre pour ses talents de mathématicien, de réformateur du calendrier iranien et de poète.
1153 : Le sultan seldjoukide Sandjar subit une défaite face aux Ouïghours, ce qui conduit au pillage du Khorassan.
1171 : Le fondateur de la dynastie kurde des Ayyubides, Saladin, abolit le califat fatimide en Égypte.
1187 : Saladin remporte la bataille de Hattîn contre les Croisés. Il capture ensuite Jérusalem, ce qui conduit à la troisième croisade.
1190 : Les Ghurides afghans s’emparent du Khorassan. Cette même année décède al-Anwari, poète et astrologue de la cour de Sandjar originaire du Khorassan.
1193 : À son tour, Ala al-Dîn, chef de la dynastie khwarezmienne, conquiert le Khorassan. Il expulse les Seldjoukides d’Iran l’année suivante. Les Turcs du Khwarezm envahissent le plateau iranien.
1203 : Mort du poète iranien Nizâmî (né en 1140).
Le XIIIème siècle et l’invasion mongole
1206 : Le Mongol Temudjin adopte le titre de Gengis Khan et soumet le Turkestan en 1208.
1220 :Les Mongols conquièrent Balkh et Nichapour et s’emparent de Kaboul l’année suivante.
Entre 1235 et 1239 :Les Mongols achèvent la conquête de l’Iran.
De 1242 à 1258 :Règne d’al-Musta’sim, le dernier calife abbasside de Bagdad.
1243 : Les Seljoukides de Rûm, à l’apogée de leur puissance au début du siècle, subissent une défaite écrasante face aux Mongols à Köse Dagh. Ils seront une nouvelle fois vaincus en 1256 à Aksaray.
1244 :Chams al-Dîn Tabrîzî, un mystique iranien, arrive à Konya en Anatolie. Il exercera une influence considérable sur Djalâl al-Dîn Rûmi, qui deviendra le fondateur de l’ordre des derviches mevlevis.
Sous la domination des Mongols
1256 :Hulagu établit la dynastie mongole en Iran et conquiert la forteresse d’Alamut.
1257 : Le poète Sa’di de Chiraz rédige le Bustân (« Le Jardin »), puis écrit le Golestân (« La Roseraie ») l’année suivante.
1258 : Les Mongols capturent et détruisent Bagdad. Le dernier calife abbasside de al-Musta’sim sera étranglé.
1260 : Les Mamelouks d’Égypte battent les Mongols à Ayn Djalut.
1277 : Nouvelle victoire des Mamelouks d’Égypte, commandés par Baybars, sur les Mongols à Elbistan.
1291 : L’ilkhân Arghoun et le roi de France Philippe le Bel entretiennent une correspondance concernant un projet d’attaque conjointe contre les Mamelouks égyptiens.
1294 : Marco Polo traverse l’Iran au retour de son voyage en Chine.
1295 : Ghazan Khân, fils d’Arghoun, devient ilkhân et choisit Tabriz comme capitale. Après avoir embrassé l’islam, il met en place un gouvernement basé sur les principes de cette religion. En 1299, il remporte une victoire contre les Mamelouks d’Égypte à Hims.
L’Iran au Moyen-Âge : le XIVème siècle
1304 : Uldjaytu Khudâbanda (un autre fils d’Arghoun) devenu ilkhân d’Iran essaie d’officialiser le chiisme duodécimain.
1313 : Les Mongols inaugurent Sultâniyeh, leur nouvelle capitale iranienne.
De 1317 à 1335 : Règne d’Abou Saïd. Il est le premier souverain ilkhanide à porter un nom musulman.
1324 : Un résident vénitien s’installe à Tabriz.
1362 : Les Ottomans prennent la ville d’Andrinople.
1365 : Les conquêtes de Tamerlan (un turco-mongol) commencent. Il conquiert le Khorassan en 1369, puis le Khwarezm en 1378.
1380 :Tamerlan occupe Hérat. Il atteindra les rivages de la mer Caspienne en 1383.
De 1386 à 1387 : Tamerlan prend le contrôle d’Ispahan, de Chiraz et de Bagdad, puis occupe le Fars, le Louristan et l’Azerbaïdjan.
1390 : Décès du poète iranien Hâfez.
Le XVème siècle, la fin du Moyen-Âge en Iran
Entre 1400 et 1401 : Tamerlan met à sac Alep, Hama et Damas.
1402 :Tamerlan vainc et capture le sultan ottoman Bayezid Ier à Angora (anciennement Ancyre, actuellement Ankara).
1404 :Tamerlan, de retour à Samarcande, accueille le voyageur espagnol Ruy Gonzalez de Clavijo.
1405 : À la mort de Tamerlan, la tribu turcomane des Qaraqoyunlu (« Moutons noirs ») conquiert l’Azerbaïdjan aux Timourides. Au commencement du XVème siècle, la ville azérie d’Ardabil voit l’émergence d’un ordre mystique sunnite fondé par le cheikh Safi al-Dîn, qui sera connu sous le nom de Safavi. Ce mouvement spirituel rencontre un vif succès parmi les tribus turcomanes, avant de se tourner vers le chiisme. C’est en revendiquant cette identité religieuse distinctive que les tribus turcomanes réunies sous le nom de Kizilbach (« Têtes rouges ») entament une lutte qui les conduira, au XVIème siècle, à la tête de l’Iran.
1449 : Mort d’Ulugh Beg, petit-fils de Tamerlan. Son décès marque la fin de l’Empire timouride.
1453 : Prise de Constantinople par le sultan ottoman Mehmed II.
Milieu du XVème siècle : Construction de la Mosquée bleue de Tabriz.
Troisième quart du XVème siècle : La dynastie des Aqqoyunlu (« Moutons Blancs »), d’origine turcomane, connaît son apogée en gouvernant une partie de l’Iran.
1478 : Chah Ismaïl Safavi se révolte contre les Aqqoyunlu.
En 1499, Chah Ismaïl fonde la dynastie safavide en tant que guide spirituel et chef temporel des Qizil-bach (les « Têtes rouges », ainsi nommés d’après la couleur de leur turban caractéristique). Désormais, l’Iran va connaître sa Renaissance…