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Ce qu’il faut savoir sur le Hezbollah au Liban

Le Hezbollah au Liban, mouvement de résistance et d’émancipation libanais chiite fondé le 16 février 1985, est souvent l’objet d’accusations mensongères. Ces accusations proviennent généralement de sources non vérifiées ayant pour but de discréditer et ternir sa réputation.

Cet article revient sur des aspects méconnus, voire ignorés, du Hezbollah au Liban.

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La chanson est interprétée par la chanteuse libanaise chrétienne Julia Boutros.

Le livre Comprendre les Gardiens de la Révolution islamique propose une étude approfondie sur le Hezbollah. À travers une recherche minutieuse et des sources variées, l’auteur offre ainsi une perspective claire et éclairante sur le fonctionnement et l’interaction de ce mouvement au Moyen-Orient, permettant aux lecteurs de mieux comprendre son rôle dans la région.

Mouvement de résistance qui lutta contre Daech, organisation venant au secours des défavorisés du Liban, découvrez ce qu’il faut savoir sur le Hezbollah.

Le Hezbollah face aux accusations de terrorisme

L’une des accusations les plus fréquentes est celle de terrorisme. En tant qu’acteur politique et militaire, le Hezbollah joue un rôle important dans la résistance contre Israël. Il est considéré comme un groupe de résistance par de nombreux peuples de la région.

Il est souvent affirmé à tort qu’il fut fondé secrètement en 1982. En réalité, cette date a été inventée par les Américains et les Français afin de lui rejeter la responsabilité de l’attaque du Drakkar survenue le 23 octobre 1983. Par la suite, d’autres actions ont également été faussement attribuées au Hezbollah, telles que les prises d’otage de Jean-Paul Kauffmann et Michel Seurat en 1985, de quatre diplomates soviétiques la même année, ainsi que l’enlèvement et l’exécution du colonel américain William R. Higgins en février 1988. Ces allégations ont été systématiquement démenties par Hassan Nasrallah, le secrétaire général du mouvement.

Le Hezbollah au Liban

Il est important de souligner que le Hezbollah n’est pas une organisation terroriste qui attaque injustement tout le monde, comme cela est souvent présenté dans les médias occidentaux. Il est en réalité une organisation complexe, avec une branche militaire qui n’hésite pas à riposter de manière conventionnelle lorsque cela s’avère nécessaire.

Les accusations de terrorisme portées à l’encontre du Hezbollah sont honteuses. En effet, le mouvement chiite et l’Iran luttent contre le terrorisme. Il convient de rappeler qu’il a déployé environ 8000 combattants sur le terrain pour lutter contre Daech. Cette intervention a entraîné des pertes importantes pour le Hezbollah, avec environ 2000 morts et 4000 blessés.

Le Hezbollah, protecteur du Liban

Les actions menées contre le Hezbollah et le Liban sont souvent ignorées. Par exemple, le 8 mars 1985, la CIA a organisé un attentat dans les quartiers chiites de Beyrouth en faisant exploser une voiture, entraînant la mort de près de 300 personnes, majoritairement des civils. Dans son livre intitulé CIA: Guerres secrètes 1981-1987, le journaliste américain Bob Woodward mentionne que cet attentat fut ordonné par William Casey, alors directeur de la CIA. Il fut de plus financé par les services secrets saoudiens pour un montant de trois millions de dollars et organisé sur le terrain par un ancien membre du commando britannique des SAS.[1]

Autre exemple, le 7 novembre 1983, lorsqu’un véhicule militaire français contenant cinq quintaux d’explosif est retrouvé devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth en réponse à l’attentat dit « du Drakkar ». Cette opération, appelée Santé, était classée « homo » pour homicide. Cela démontre bien la volonté de la France de prendre des vies, qui plus est par le biais d’opérations terroristes qu’elle prétend pourtant combattre…

Antoine Buzat note à ce sujet :

« L’opération Santé consiste à organiser un attentat à la voiture piégée au moyen d’un véhicule militaire léger, maquillé en un véhicule sanitaire avec l’emblème de la Croix Rouge, devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth, dans la nuit du 6 au 7 novembre 1983. […] La police libanaise mène l’enquête et conclut que ce véhicule a été volé à un détachement militaire français à Beyrouth mais le plus surprenant est que les militaires français n’aient déclaré qu’aucun vol n’avait été commis. »

Antoine Buzat, Les implications de la France pendant la guerre Iran-Irak, L’Harmattan, 2021, p. 143.

Pierre Razoux complète :

« L’attentat est attribué au mouvement Djihad islamique et à la milice chiite Hezbollah dont la CIA et la DGSE savent qu’ils sont inféodés à Téhéran. Il ne fait aucun doute pour ces deux agences de renseignement que cet attentat a été commandité par l’Iran. […] Quelques jours plus tard, une Jeep militaire française bourrée de 500 kilogrammes d’explosif est découverte garée devant le mur d’enceinte de l’ambassade d’Iran, à Beyrouth. Elle est désamorcée avant d’avoir pu exploser. Cette opération d’intimidation, validée par François Mitterrand, a échoué par manque de professionnalisme de l’expert chargé de faire exploser la charge. Sous l’effet du stress, celui-ci a tout simplement oublier de vérifier qu’il avait bien enclenché le retardateur ! »

Pierre Razoux, La guerre Iran-Irak 1980-1988, Tempus, 2017, p. 418.

Le contexte de la guerre Iran-Irak

Pendant ce conflit, les puissances occidentales ont été alliées de l’Irak, qui était l’agresseur, et lui ont fourni des armes. Il est important de rappeler que certaines de ces puissances ont également fourni des armes à l’Iran. Les États-Unis sont notamment impliqués dans l’affaire Iran-Contra et la France dans l’affaire Luchaire. Ces livraisons d’armes à l’Irak incluaient des armes interdites, telles que les gaz de combat, que Saddam Hussein n’a pas hésité à utiliser contre les militaires et les civils iraniens en toute impunité.

Il est également nécessaire de mentionner une affaire qui est passée sous silence en France : celle du sang contaminé. Les stocks de sang, rendus inutilisables en France en raison des révélations de cette affaire, ont été exportés dans une dizaine de pays par le Premier ministre français Laurent Fabius via l’Institut Mérieux. Notamment l’Iran, l’Irak, l’Arabie saoudite, la Grèce, l’Argentine, l’Italie et l’Allemagne.

Sur les 976 patients iraniens atteints d’hémophilie qui ont reçu une transfusion sanguine, 193 ont contracté le VIH. C’est ainsi qu’est apparu le sida en Iran. Jusqu’à présent, aucune victime iranienne n’a été indemnisée, contrairement à celles d’autres pays.[2] Pour une histoire détaillée de cette affaire, le lecteur pourra lire l’article de Mark Hunter intitulé Blood Money  (« Le prix du sang ») paru dans le magazine Discover le 1er août 1993.

Le Hezbollah est un acteur politique légitime au Liban

Enfin, il est fréquemment affirmé que le Hezbollah est une simple marionnette de l’Iran et qu’il exécute aveuglément ses ordres. Cette accusation vise à discréditer l’indépendance et l’autonomie stratégique du Hezbollah. Bien qu’il entretienne des liens étroits avec l’Iran et reçoive un soutien de ce pays, il est profondément enraciné dans la société libanaise. Il prend ses propres décisions politiques et militaires sans influence iranienne.

À partir de 1992, le Hezbollah a connu des changements importants en passant d’une organisation révolutionnaire à un parti politique ancré dans la vie politique et institutionnelle du Liban. Sous les encouragements du Guide de la Révolution Ali Khamenei, le mouvement libanais a décidé de participer aux élections législatives en 1992, remportant ainsi douze sièges. Cette période marque le début de la « libanisation » du Hezbollah et de son ouverture au dialogue avec les autres communautés religieuses, notamment les chrétiens.

Les Bataillons de résistance libanaises (Sorâyâ al-mouqâvama al-Lebanâniya) ont d’ailleurs été créés en novembre 1997. Cette formation est multiconfessionnelle et regroupe des sunnites, des chrétiens, ainsi que des druzes qui souhaitent lutter contre Israël. Ces bataillons sont formés et commandés par le Hezbollah et certaines unités se déploient en Syrie à partir de 2012.

Joost Hiltermann et April Longley Alley décrivent les raisons de son succès :

« Il s’est nourri de la myriade de ressentiments de la population chiite libanaise : leur sous-représentation dans le système politique libanais, la présence de militants palestiniens (qui ont utilisé le Sud-Liban comme rampe de lancement pour des attaques sur le sol israélien) et la réponse aveugle d’Israël, dont ils ont été parmi les principales victimes. »

Joost Hiltermann et April Longley Alley, The Houthis Are Not Hezbollah (« Les Houthis ne sont pas le Hezbollah »), Foreign Policy, 27 février 2017 (https://foreignpolicy.com/2017/02/27/the-houthis-are-not-hezbollah/).

Un acteur social et humanitaire méconnu

Cependant, l’une des missions méconnues du Hezbollah en Occident est son engagement dans des initiatives sociales et humanitaires, en particulier dans le sud du Liban. En effet, il se veut un mouvement venant en aide aux défavorisés, notamment la communauté chiite, traditionnellement l’une des plus marginalisées au Liban.

Cette volonté de charité fut instaurée par les fondateurs du mouvement, Mousa Sadr, Sheykh Ragheb Harb et Mohammad Hussein Fazlallah. Il s’agissait de répondre aux besoins croissants des réfugiés du sud du pays qui faisaient face à une invasion israélienne.

The New Humanitarian[3] note à propos du Hezbollâh :

« Le groupe gère actuellement au moins quatre hôpitaux, 12 cliniques, 12 écoles et deux centres agricoles qui fournissent aux agriculteurs une assistance technique et une formation. Il dispose également d’un département de l’environnement et d’un vaste programme d’assistance sociale. Les soins médicaux sont également moins chers que dans la plupart des hôpitaux privés du pays et gratuits pour les membres du Hezbollah. »

The many hands and faces of Hezbollah (« Les nombreuses mains et visages du Hezbollâh »), The New Humanitarian, 29 mars 2006 (https://www.thenewhumanitarian.org/report/26242/lebanon-many-hands-and-faces-hezbollah)

En septembre et octobre 2021, le Hezbollah facilite l’importation de pétrole à travers plusieurs pétroliers iraniens et en assure la distribution à la population libanaise, sans distinction de religion. Cette initiative visait à répondre à la grave pénurie de carburant qui plongeait le Liban dans une crise économique et politique.


[1] Bob Woodward (trad. de l’anglais par Jérôme Verdier), CIA : Guerres secrètes 1981-1987 (Veil: the secret wars of the CIA 1981-1987), Stock, 1987, p. 464-466.

[2] شاکیان پرونده بیماران هموفیلی همچنان در انتظار عدالت (« Les plaignants de l’affaire des patients atteints d’hémophilie attendent toujours que justice soit rendue »), BBC Fârsi, 15 août 2011 (https://www.bbc.com/persian/iran/2011/08/110816_l21_blood_health).

[3] L’IRIN (Integrated Regional Information Netwoks), renommé en mars 2019 The New Humanitarian est « une organisation de presse indépendante à but non lucratif fondée par les Nations Unies en 1995 » souhaitant couvrir de manière neutre les zones de crises et de catastrophes « alors que la désinformation numérique se mondialise et que les médias grand public se retirent de nombreuses zones de crise internationales […] ». (https://www.thenewhumanitarian.org/content/about-us).

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Société

La proxémie dans la société iranienne

La proxémie dans la société iranienne peut sembler un sujet complexe. Il est pourtant capital pour comprendre l’esprit et la société iraniennes et particulièrement le rôle et la place des femmes en Iran.

C’est ce à quoi s’est consacré Morgan Lotz dans son livre Les Iraniennes, une étude socio-anthropologique complète et détaillée sur les femmes iraniennes.

Qu’est-ce que la proxémie ?

Tout d’abord, qu’est-ce que la proxémie ? Le Centre national de Ressources textuelles et lexicales (CNRTL) en donne cette définition :

Discipline scientifique qui étudie l’organisation signifiante de l’espace des différentes espèces animales et notamment de l’espèce humaine. (Parlebas 1981)

PROXÉMIE : Définition de PROXÉMIE (cnrtl.fr)

La proxémie est l’étude des relations spatiales et de la manière dont les individus utilisent et interagissent avec l’espace qui les entoure. Elle explore comment les distances et les positions relatives entre les individus affectent les interactions sociales, les comportements et les normes culturelles.

La proxémie examine également l’utilisation des espaces physiques pour exprimer le pouvoir, l’intimité, la hiérarchie sociale et d’autres aspects de la vie quotidienne. Elle met enfin en évidence comment la proximité et la distance spatiale influencent la communication, la perception de la vie privée, le confort personnel et les interactions interpersonnelles dans différentes cultures et contextes sociaux.

La proxémie dans la société iranienne

Les termes andarouni et birouni sont essentiels pour comprendre la manière dont la société iranienne organise l’espace en fonction des sexes. Ces concepts de prédominance du monde intérieur et du monde extérieur sont parfaitement inconnus de l’Occidental contemporain.

Le mot birouni vient de biroun, qui signifie « extérieur » en persan, tandis que andarouni vient de andaroun, qui signifie « intérieur ». Ces mots traduisent les deux pôles qui définissent le monde intérieur et le monde extérieur.

La proxémie de l’espace matériel en Iran se manifeste à travers les concepts d’andarouni et de birouni. Ils représentent la dichotomie entre le monde intérieur et le monde extérieur. Le terme birouni fait référence à l’extérieur, tandis que andarouni se réfère à l’intérieur.

proxémie société iranienne place des femmes

Ces concepts sont visibles dans l’architecture traditionnelle iranienne. Ils peuvent être grossièrement interprétés comme des espaces dominés respectivement par les femmes et les hommes.

Dans l’architecture, andarouni correspond aux zones réservées aux femmes, qu’elles soient épouses, filles, belles-mères ou belles-sœurs. Ces espaces sont privés et dédiés aux aspects les plus intimes de la vie. Le hedjab n’y est aucunement présent. Aucun étranger, même un membre de la famille non autorisé, n’est autorisé à y pénétrer.

En revanche, le birouni est l’espace extérieur, où se déroulent les activités de la vie quotidienne et les interactions sociales. Bien que moins intime, il n’empêche pas la présence des femmes, qui adoptent des comportements socialement appropriés.

Enfin, il est important de souligner que ces concepts vont au-delà de la simple proxémie. Ils sont profondément enracinés dans la compréhension de l’âme iranienne et orientale. Ils ne sont pas simplement des divisions spatiales, mais témoignent de la préservation des valeurs culturelles et de l’intimité dans la société iranienne.

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L’industrie militaire de l’Iran au service de son émancipation

L’industrie militaire de l’Iran s’affirme comme l’un des exemples les plus impressionnants de souveraineté nationale et de développement indépendants. En dépit des sanctions imposées par les pays étrangers, l’Iran est parvenu à poursuivre ses avancées dans le domaine de la défense.

Morgan Lotz, iranologue et écrivain français, livre son analyse dans un entretien accordé à l’IRNA. Il salue les efforts de l’Iran pour se moderniser et renforcer ses capacités militaires. Selon lui, l’industrie de défense iranienne est désormais en mesure de rivaliser avec les plus grandes puissances mondiales en matière d’armement.

L’industrie militaire, une condition sine qua non pour assurer la souveraineté de l’Iran

L’Iran est ainsi en mesure de produire localement des systèmes d’armes sophistiqués, tels que des missiles de croisière, des drones de surveillance et des navires de guerre, malgré les pressions internationales.

Cet effort de modernisation de l’armée iranienne s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer l’indépendance du pays et à préserver sa souveraineté. Pour Morgan Lotz, auteur d’une étude sur le Corps des Gardiens de la Révolution islamique, l’industrie de la défense est un secteur crucial pour garantir la stabilité et la sécurité de l’Iran et permettre au pays de faire face aux éventuelles menaces extérieures. L’Iran est un pays qui cherche à se protéger, mais qui souhaite aussi jouer un rôle actif dans la région.

Le développement de l’industrie de défense de l’Iran n’est cependant pas sans susciter des inquiétudes au sein de la communauté internationale. Certains pays occidentaux entretiennent le mythe d’un Iran ayant des fins agressives ou alimentant des conflits régionaux. Cette vision biaisée a conduit à des sanctions économiques et diplomatiques qui ont toutefois été insuffisantes pour empêcher l’Iran de développer son industrie de défense.

Une réussite nationale

Malgré ces pressions internationales, l’Iran est donc fier de pouvoir affirmer son indépendance et sa souveraineté grâce à ses avancées militaires. Ces progrès ont été rendus possibles grâce au travail acharné des ingénieurs et des scientifiques locaux, qui ont su trouver des solutions innovantes pour contourner les sanctions. Ils ont ainsi permis à l’Iran de renouveler ses équipements militaires, d’améliorer sa sécurité nationale et de prouver son engagement en faveur de la paix et de la stabilité régionales.

En conclusion, l’industrie de défense iranienne est aujourd’hui l’un des exemples les plus marquants d’émancipation et d’autonomie nationale. Malgré les sanctions imposées par les pays étrangers, l’Iran a su développer son propre secteur de la défense, renforcer ses capacités militaires et jouer un rôle actif dans la région. Ainsi, l’industrie de défense iranienne est un symbole de l’engagement de l’Iran en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité, non seulement dans la région, mais aussi dans le monde entier.

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Histoire Société

L’Iran lutte contre le terrorisme des Moudjahiddines du peuple

Le chef d’état-major des forces armées iraniennes a récemment prononcé des paroles fortes concernant la poursuite des engagements de l’Iran dans la lutte contre le terrorisme, et notamment celui des moudjahiddines du peuple.

Il a souligné l’importance de cette situation en tant que leçon pour les groupes terroristes qui, soutenus par des forces étrangères, attaquent l’Iran. Ces déclarations font suite à une série d’attaques terroristes perpétrées par l’OMK depuis la victoire de la Révolution islamique en Iran en 1979.

Qui sont les terroristes des moudjahiddines du peuple ?

L’Organisation des Moudjahiddines du Peuple iranien (OMPI, en persan sâzemân-é moudjâhedin-é khalq-é irân, donnant l’acronyme OMK) est un groupe terroriste qui a longtemps mené des actions terroristes contre le peuple iranien. Elle fut d’ailleurs désignée comme tel par de nombreux pays, y compris les États-Unis jusqu’en 2012.

organisation terroriste des moudjahiddines du peuple

Les crimes de guerres, les crimes contre l’humanité et les génocides perpétrés par les moudjahiddines du peuple n’ont pas empêché des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Albanie de les soutenir et les accueillir sur leurs territoires. Ce groupe terroriste possède d’ailleurs une base en Albanie et en France.

Des ministres comme Rama Yade, Michelle Alliot-Marie, Bernard Kouchner, des élus comme Alain Vivien, Michèle de Vaucouleurs, Hervé Saulignac, Jean-François Legaret, Pierre Berci, et même Yves Bonnet, ancien directeur de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) entre 1982 et 1985, les soutiennent et participent à leurs activités.

L’ancienne ministre française Rama Yade prononçant un discours lors d’un rassemblement le 13 juillet 2019 dans camp Achraf-3, en Albanie.

Depuis sa création en 1965, l’OMK est responsable de nombreuses attaques terroristes en Iran. Le groupe a ciblé des civils et des représentants du gouvernement, semant la terreur et causant des pertes humaines tragiques. Ces actions délibérées ont été perpétrées dans le but de déstabiliser le pays et de renverser les institutions.

Maryam Radjavi reçue par le Conseil de l’Europe (Strasbourg), le 24 janvier 2018.

L’OMPI est devenue au fil des années une secte vouant un culte de la personnalité au « soleil de la Révolution » (sic !) Maryam Radjavi. Certains de ses membres n’hésiteront pas à s’immoler par le feu lors de perquisitions menées à leur siège en région parisienne le 17 juin 2003.

Des crimes contre l’humanité commis par les moudjahiddines du peuple

Les terroristes des moudjahiddines du peuple sont responsables de la mort de plus de 17 000 Iraniens au cours d’attentats sanglants et d’assassinats ciblés. Leur alliance avec l’Irak en 1988 entraînera les condamnations à mort et les exécutions des moudjahiddines prisonniers en Iran.

Cérémonie au camp d’Ashraf, le 29 janvier 1997, au nord-est de la capitale irakienne Bagdad (AP/Jassim Mohammmed)

Contrairement aux allégations de cette organisation terroriste de type islamiste marxiste qui prétend que 33 000 prisonniers furent exécutés, le nombre de morts est estimé à 2500 par Amnesty International. Bien qu’il s’agisse d’un sujet sensible encore aujourd’hui en Iran, il est pourtant un secret de Polichinelle et le nombre réel de personnes exécutées est parfaitement connu de tous. Il s’élève à environ 3000 en comptant l’ensemble des condamnés et non seulement les susmentionnés.

Ce groupe terroriste mène encore aujourd’hui des actions contre l’Iran, en s’alliant notamment avec ses ennemis et en infiltrant les sphères médiatiques et politiques occidentales, s’attirant de la sorte la haine la plus farouche et unanime du peuple iranien. Ils sont pour la population iranienne ce que furent les engagés volontaires français dans la Waffen-SS pour les Français de 1945.

Les moudjahiddines du peuple participèrent également aux opérations irakiennes Anfâl qui se déroulèrent de février à septembre 1988 durant lesquelles plus de 100 000 civils kurdes furent exterminés.

moudjahiddines du peuple génocide kurde 1991
Une moudjahiddines du peuple jetant un enfant kurde vivant dans une fosse commune au cours de l’opération Perle en 1991.

Au printemps 1991, l’OMPI mènera une nouvelle opération baptisée « opération Perle » durant laquelle ses membres incendièrent 400 villages dans la région de Kirkouk et exterminèrent 5000 Kurdes dont 2000 enfants qu’ils jetèrent dans des fosses communes avant de les enterrer vivants

L’Iran engagé dans la guerre contre le terrorisme des moudjahiddines du peuple

L’Iran et ses forces armées sont engagés dans la lutte contre le terrorisme depuis plusieurs années maintenant. Après avoir vaincu Daech en Syrie et en Irak en mobilisant notamment les Défenseurs du Sanctuaire et les Hachd al-Chaabi, l’Iran poursuit sa lutte contre le terrorisme, ciblant cette fois-ci les moudjahiddines du peuple.

Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri, a dénoncé l’utilisation de la violence et du terrorisme comme moyen de réaliser des objectifs politiques. Il insiste sur le fait que ces méthodes ne font que semer la destruction et la souffrance parmi la population.

Morgan Lotz, iranologue et juriste en droit international, a commenté cette affaire. L’OMK est un exemple frappant de la manière dont certains groupes terroristes peuvent être manipulés et instrumentalisés par des forces étrangères. Aussi met-il en garde contre les conséquences néfastes de ces alliances utilisées dans le but de servir des intérêts particuliers.

L’affaire de l’OMK soulève donc des questions fondamentales sur les dangers de l’utilisation de la violence et du terrorisme par les États-Unis et l’Union européenne dans la poursuite de changements politiques.

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Il y a 34 ans disparaissait l’ayatollah Khomeyni

Il y a 34 ans, le 3 juin 1989, disparaissait l’ayatollah Rouhollah Mousavi Khomeyni, fondateur de la République islamique d’Iran.

Khomeyni, portrait de Mohammad Sayyad
L’ayatollah Khomeyni, photographié par Mohammad Sayyad.

L’iranologue Morgan Lotz, spécialiste du Chiisme et de l’Iran moderne, revient sur l’œuvre de l’ayatollah Khomeyni, son engagement et son héritage qui ne cessent d’influencer les aspirations de nombreux individus en Iran et au-delà.

Qui était l’ayatollah Khomeyni ?

Né en 1902 dans la ville de Khomeyn, en Iran, Rouhollah Mousavi Khomeyni est issu d’une famille religieuse. Il se tourne rapidement vers les études théologiques et devient clerc. Homme de Dieu, il devient également professeur de philosophie, admirant particulièrement Platon qui nourrira sa réflexion.

Pendant des décennies, Khomeyni a été critique du régime Pahlavi qui gouvernait l’Iran de manière autoritaire avec le soutien des États-Unis. Il a été emprisonné à plusieurs reprises et exilé pendant quinze années en Irak et en France. Pourtant, sa popularité en tant que guide spirituel n’a cessé de croître.

En 1978, alors qu’il est en exil en France, Khomeyni dirige la Révolution islamique qui renverse le régime Pahlavi. En février 1979, il revient triomphalement en Iran où la population iranienne l’accueille triomphalement.

Khomeyni établi la République islamique en Iran et devient Guide de la Révolution. Il exercera cette fonction jusqu’à sa mort en 1989.

L’Iran a commémoré le 34ème anniversaire de sa disparition

À l’occasion du 34ème anniversaire de son décès, son successeur Ali Khamenei a prononcé un discours au mausolée de l’Imâm Khomeyni à Téhéran. Il décrit le fondateur de la République islamique comme un modèle à suivre pour défendre la justice et la souveraineté.

Il a salué sa mémoire, rappelant sa connaissance religieuse, sa jurisprudence, sa philosophie, son mysticisme, mais également sa foi et sa piété. Son influence ne se limite pas à la Révolution islamique en Iran mais dépasse les frontières du pays.

Trente-quatre ans après son décès, la vie et l’héritage de l’ayatollah Khomeyni continuent d’être une source d’inspiration pour de nombreuses personnes à travers le monde.

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Géopolitique Société

La politique de sanctions inefficace contre l’Iran

La politique de sanctions contre l’Iran s’avère inefficace et les États-Unis sont forcés de le reconnaître. Cependant, elles sont dramatiques pour la population iranienne qui se voit priver des besoins vitaux comme les médicaments.

Dans un article récemment publié par Responsible Statecraft, un magazine en ligne affilié au Quincy Institute à Washington, il est souligné que les sanctions imposées à l’Iran ne parviennent généralement pas à atteindre leurs objectifs déclarés. Au contraire, elles réussissent invariablement à causer d’énormes souffrances et pertes civiles.

politique sanctions Trump Iran
Le président américain Donald Trump n’a pas hésité à sanctionner le laboratoire iranien en charge de développer un vaccin contre la covid-19 lorsque l’Iran s’est vu interdire l’achat de vaccins durant la pandémie.

Cette affirmation vient en réponse aux récentes remarques de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen. Celle-ci a admis que les sanctions en place contre l’Iran ne fonctionnent tout simplement pas, ou du moins, fonctionnent bien moins efficacement que prévu.

Selon Responsible Statecraft, cette situation met en évidence une problématique systémique liée à l’utilisation des sanctions comme moyen de pression économique et politique. Les sanctions sont souvent présentées comme une mesure non-violente pour atteindre des objectifs politiques. Cependant, elles ont des conséquences graves pour les populations civiles, entraînant des souffrances inutiles.

La politique de sanctions : inefficace de tout temps

Morgan Lotz, iranologue et juriste en droit international, a tenu à réagir à cet article en soulignant l’importance de repenser l’approche des sanctions et leur impact sur les populations civiles.

Selon lui, il est essentiel d’établir une distinction claire entre les institutions politiques et les populations qu’ils gouvernent. Les sanctions punitives ne font souvent qu’aggraver la situation humanitaire sans parvenir à atteindre leurs objectifs politiques.

Les exemples historiques sont nombreux pour illustrer cette réalité. Les sanctions économiques imposées à l’Irak dans les années 1990 ont eu des conséquences dévastatrices pour la population irakienne. Sans pour autant parvenir à déloger Saddam Hussein du pouvoir. De même, les sanctions contre la Corée du Nord n’ont pas réussi à modifier le comportement du régime de Pyongyang. Au contraire, elles ont plutôt contribué à l’aggravation de la situation humanitaire des citoyens nord-coréens.

Repenser les relations internationales

Il est temps de repenser l’efficacité des sanctions comme outil de politique étrangère. Plutôt que de punir aveuglément les populations civiles, des alternatives doivent être envisagées. Il est essentiel de promouvoir des approches diplomatiques et de dialogue pour résoudre les différends internationaux.

L’admission de Janet Yellen que les sanctions contre l’Iran ne fonctionnent pas de manière optimale est un signal fort qui devrait encourager une réflexion plus approfondie sur les politiques de sanctions. Il est nécessaire de revoir les objectifs et les effets de ces mesures. Et ainsi de rechercher des solutions plus constructives et respectueuses des populations.

En conclusion, les sanctions imposées à l’Iran sont pointées du doigt pour leur inefficacité à atteindre leurs objectifs politiques. Leur seule efficacité sont les souffrances considérables infligées aux populations civiles.

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L’Iran entre menaces et fantasmes

L’Iran entre menaces et fantasmes : un tel sujet délicat et controversé mérite une réflexion posée. Les enjeux sont de découvrir les raisons derrière les menaces dénoncées par les Occidentaux à l’encontre de l’Iran, qu’elles soient d’ordre géopolitique, religieux ou nucléaire. Paradoxalement, ce pays demeure entouré de fantasmes divers, inspirés par son histoire, sa culture ou encore sa position géographique stratégique.

Ainsi, les perceptions et préjugés sur l’Iran ont un impact significatif sur la façon dont nous percevons ce pays. Cette disposition ne manque pas d’influencer nos raisonnements qui peuvent être biaisés. Pour avoir une compréhension complète du pays, il est donc important d’explorer les réalités complexes et nuancées de cet état. Pour cela, il faut prendre en compte ses défis et ses réussites. De cette façon, nous pourrons mieux comprendre l’Iran et son rôle dans le monde contemporain.

Morgan Lotz nous invite à une réflexion critique et équilibrée sur l’Iran afin de mieux comprendre ce pays et son rôle dans le monde contemporain. Présentant son ouvrage La constitution de la République islamique d’Iran, il aborde la complexe question du régime politique iranien de manière pédagogique et sans préjugés.

Il est également l’auteur d’un ouvrage sur le Corps des Gardiens de la Révolution islamique et le général Qassem Soleimani.

L’Iran entre menaces et fantasmes, un numéro de l’émission Le Zoom diffusé le 23 mars 2022 sur TV Libertés.

Une émission à retrouver également sur le site officiel de TV Libertés.

Erratum :

Nous tenions à signaler une erreur de notre part : c’est bien l’intellectuel ‘Ali Shari’ati qui fut assassiné à Londres en juin 1977 et non l’ayatollâh Mohammad Kâzem Shari’atmadâri (1906-1986) comme nous le disons lors de l’entretien (6 minutes 54 secondes). Nous présentons nos excuses à nos lecteurs pour cette confusion.

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Histoire Qassem Soleimani Société

Lettre du Général Soleimani à sa fille

Découvrez une lettre poignante du général Qassem Soleimani adressée à sa fille.

Le 20 février 2021, l’agence de presse iranienne ISNA publiait cette lettre qui témoigne de l’intimité et de la profondeur des émotions ressenties par le général Soleimani. Dans cette missive, il exprime avant tout son amour inconditionnel et sa fierté envers sa fille. Mais il partage également les réflexions et les enseignements qu’il a tirés de sa vie et de son expérience.

Le général Qassem Soleimani se distingua par sa lutte acharnée pour la protection des minorités religieuses persécutées par Daech. Son combat contre le terrorisme fait de lui un symbole pour les populations touchées par le terrorisme. Sa détermination à lutter contre ce fléau a inspiré et mobilisé de nombreuses personnes.

Dans cette lettre, le général Soleimani raconte des anecdotes de sa vie personnelle et partage des conseils précieux avec sa fille. Il réfléchit également sur l’importance de la famille, la force de la foi et le courage face aux défis. Cette lettre offre un aperçu unique de l’homme derrière le commandant militaire, dévoilant ses pensées les plus intimes et son amour paternel.

Morgan Lotz est également l’auteur d’une étude détaillée sur le général Qassem Soleimani. Reconnu pour son charisme, sa bravoure et sa perspicacité stratégique, il compte parmi les personnalités clés de la politique régionale de l’Iran et joua un rôle central dans la bataille contre l’État islamique. Son assassinat le 3 janvier 2020 à Bagdad fut un événement majeur qui suscita une vive émotion à travers le monde.

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Lettre du Général Qassem Soleimani adressée à sa fille.

Son réalisé par Pierre Lorrain au CERKY STUDIO

Production et voix : Morgan Lotz

Mars 2021

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Iranien, un film de Mehran Tamadon

Iranien, un film de Mehran Tamadon réalisé en 2014.

Ce film fut récompensé du Prix Buyens-Chagoll au Festival Visions du réel 2014, du grand prix du Cinéma du réel 2014, du prix spécial du jury du Documenta Madrid 2014, ainsi que de l’étoile de SCAM 2017.

Synopsis :

Iranien athée, le réalisateur Mehran Tamadon a réussi à convaincre quatre mollahs, partisans de la République islamique d’Iran, de venir habiter et discuter avec lui pendant deux jours. Dans ce huis clos, les débats se mêlent à la vie quotidienne pour faire émerger sans cesse cette question : comment vivre ensemble lorsque l’appréhension du monde des uns et des autres est si opposée ? La liberté, la religion, la place de la femme sont autant de sujets de discorde qui viennent peu à peu troubler la quiétude du salon, mais toujours dans une ambiance étrangement détendue où chacun se taquine mutuellement.

Qui est Mehran Tamadon, le réalisateur du film Iranien ?

Mehran Tamadon est né en 1972 à Téhéran. Après avoir étudié l’architecture à Paris, il retourne en Iran en 2000 pour commencer une carrière artistique diversifiée. Il explore divers domaines artistiques, de la scénographie à l’installation artistique en passant par l’écriture d’essais en langue persane. Cependant, c’est dans le domaine du cinéma documentaire qu’il s’est fait connaître.

Tamadon est célèbre pour ses méthodes de travail inédites qui ont permis à ses documentaires de se distinguer. En 2004, il réalise son premier moyen-métrage documentaire intitulé Behesht Zahra – mères de martyrs. Tourné dans le cimetière de Téhéran, ce film explore un univers religieux très différent de celui dans lequel il a grandi. Il rencontre alors de nombreux défenseurs de la République islamique d’Iran, qui l’amènent à se questionner sur les rapports entre religion et politique.

Il réalise son deuxième film, Bassidji en 2009. Fidèle à sa qualité d’innovation, Tamadon, dans son dernier film Iranien (2014), invite quatre clercs à vivre avec lui pendant deux jours. Dans cette expérience inoubliable, les débats mêlent leur vie quotidienne, pour émerger sans cesse la question : comment vivre ensemble lorsque l’appréhension du monde de tous est si opposée ?

Son travail est un témoignage important de l’expérience iranienne et de la recherche inlassable de dialogue et de compréhension mutuelle dans un contexte national et international tumultueux.

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Tapis persan, histoire d’Iran

Tapis persan, histoire d’Iran est un merveilleux documentaire réalisé en 2018 par Négar Zoka pour la chaîne de télévision Arte dans sa série Invitation au voyage.

Ce film nous plonge dans l’univers fascinant des tapis persans en racontant l’histoire riche et complexe de l’artisanat traditionnel iranien.

Depuis des siècles, l’Iran est réputé pour la qualité et la beauté de ses tapis faits à la main. Le documentaire Tapis persan, histoire d’Iran nous permet de découvrir les secrets de fabrication de ces chefs-d’œuvre textiles. Il permet enfin de comprendre leur importance culturelle et économique pour l’Iran.

Ce film nous offre une plongée au cœur de l’histoire et de la culture de l’Iran à travers l’art du tissage de tapis. Il nous rappelle que l’artisanat traditionnel est essentiel pour préserver l’identité culturelle d’un pays et qu’il doit être valorisé et préservé.

Tapis persan, histoire d’Iran est un documentaire visuellement époustouflant qui célèbre l’art et l’artisanat iraniens. Négar Zoka réussit à capturer la subtilité des motifs et des couleurs des tapis persans. Et à nous les présenter avec une grande sensibilité.

Le tapis persan, un savoir-faire et une fierté nationale

La caméra de Négar Zoka nous emmène dans les ateliers des artisans tisserands. Des hommes et des femmes talentueux travaillent avec patience et minutie pour créer des tapis d’une incroyable finesse. Tout d’abord, il faut noter que les techniques utilisées se transmettent de génération en génération. Chaque tapis est unique et raconte une histoire à travers ses motifs et ses couleurs.

Le documentaire nous transporte également dans les bazars animés où se vendent les tapis. C’est là que l’on découvre l’importance économique de cet artisanat, qui contribue à la prospérité de nombreux tisserands et marchands dans tout le pays.

musée tapis persan Téhéran Iran
Femmes iraniennes visitant le musée national du tapis, à Téhéran

Mais les tapis persans sont bien plus qu’une simple marchandise. Ils s’enracinent profondément dans la culture iranienne. Ils sont de plus considérés comme de véritables œuvres d’art. Le documentaire explore les motifs et les symboles qui ornent les tapis, et nous plonge dans l’histoire et la signification de chacun d’entre eux.

Les tapis persans sont également une source de fierté nationale pour l’Iran. Ils sont présents dans les foyers, les palais et les mosquées. Beaucoup sont des trésors familiaux qui se transmettent de génération en génération. Ce documentaire nous montre comment ces tapis témoignent de la passion et de la créativité des artisans iraniens, ainsi que de la beauté et de la spiritualité de leur culture.

En conclusion, Tapis persan, histoire d’Iran est un documentaire remarquable qui nous transporte dans le monde fascinant de l’artisanat des tapis persans. Ce film est un hommage à l’art et à la beauté qui résident dans chaque tapis persan.