Après avoir quitté la zone humide de Sorkhrud, dans le nord de l’Iran, en raison du manque de nourriture ces dernières années, les cygnes sont finalement revenus ces dernières semaines. Les oiseaux migrateurs ont finalement fait leur retour grâce aux efforts des forces de protection de l’environnement de la province de Mazandaran et à l’approvisionnement en maïs pour ces espèces aviaires. Des volées d’oiseaux migrateurs, en particulier des oies, ont trouvé refuge dans la zone humide de Sorkhrud, située dans la province de Māzandarān, au nord de l’Iran.
La région de Sorkhrud, située près du sud de la mer Caspienne, restera dominée par ces hôtes migrateurs jusqu’à la mi-mai 2018, lorsque la saison de migration touchera à sa fin. Ce paysage riche et diversifié attire également des centaines d’ornithologues, de vacanciers et d’amateurs d’oiseaux qui souhaitent profiter de cette nature préservée.
Sorkhrud, l’habitat des cygnes dans le nord de l’Iran
Dans le cadre d’une scène plus vaste, la population hivernale d’oiseaux migrateurs est estimée à plus d’un million sur les rives sablonneuses du sud de la mer Caspienne, qui s’étendent sur environ 700 kilomètres. Les provinces septentrionales de Gilan, Golestan et Mazandaran abritent une variété de lacs d’eau douce, de zones humides et de lagons, qui sont les principales destinations des pélicans, des flamants roses, des canards, des cygnes, des foulques et d’autres espèces.
La zone humide de Sorkhrud, en particulier, est un endroit d’une importance cruciale pour la conservation de ces oiseaux migrateurs magnifiques. Grâce aux efforts de protection de l’environnement, ces habitants ailés sont en mesure de se nourrir et de se reposer dans cet écosystème fragile. Les cygnes, avec leur majestueuse élégance, ajoutent une touche de beauté à cette zone et offrent aux visiteurs une expérience unique d’observation des oiseaux.
La préservation de ces zones humides et de leur biodiversité est essentielle pour maintenir l’équilibre délicat de l’écosystème. Les autorités locales et les organisations de protection de l’environnement continuent de travailler main dans la main pour sensibiliser le public à l’importance de préserver ces habitats naturels et les espèces qu’ils abritent.
En somme, le retour des cygnes dans la zone humide de Sorkhrud est une indication positive de la préservation réussie de cet écosystème. Ces oiseaux migrateurs sont de véritables joyaux, témoignant de la richesse et de la diversité de la faune dans la région nord de l’Iran.
Un magnifique album de photographies à découvrir :