Mercredi 17 janvier 2024, la plateforme YouTube nous notifie la censure de notre chaîne Négâh Irân au motif que nous serions une « organisation criminelle violente » (sic !).
Notre chaîne présentait au public francophone du monde entier des films, des documentaires et des archives qui permettaient de rendre vivants nos travaux et de les illustrer.
Les enregistrements d’Henry Corbin expliquant la philosophie iranienne et islamique. La lettre bouleversante que le général martyr Qassem Soleimani écrivit à sa fille. Les films documentaires sur l’art des tapis et la merveilleuse ville d’Ispahan. Les archives vidéographiques de la Seconde Guerre mondiale et l’invasion illégale de l’Iran par les Soviétiques et les Britanniques. La poésie persane. Le souvenir du sacrifice des Défenseurs du Sanctuaire qui luttèrent contre le terrorisme. Le témoignage de la tolérance et des droits en Iran. Entre autres.
Tout cela s’avère « criminel » et « violent » pour YouTube. Ou serait-ce plutôt la vérité qui est violente et criminelle ?
En censurant la chaîne Négâh, YouTubecensure la recherche et le savoir
La liberté de recherche est la quête incessante de la connaissance. Elle repose sur l’idée que chaque individu a le droit d’explorer les horizons de la pensée et du monde. Le droit de remettre en question les idées établies. Mais également la nécessité de rechercher la vérité. C’est enfin elle qui nous permet de penser nos sociétés et de contribuer à notre évolution collective.
La liberté d’expression est une manifestation concrète de notre individualité. C’est également elle qui nous permet de défendre les droits des plus vulnérables, d’exposer les injustices et de faire entendre nos voix.
Aujourd’hui, nous assistons à des tentatives de restreindre la liberté de recherche et d’expression en Occident. Ce même Occident qui massacre et bombarde des pays et leurs peuples pour imposer sa domination, sous couvert de liberté et de démocratie. Une fois de plus, cet Occident démontre son hypocrisie.
Les « organisations criminelles violentes », ce sont ceux qui commettent des atrocités inhumaines envers les populations civiles. Ce sont ceux qui utilisent des armes chimiques et atomiques pour exterminer des populations entières. Ce sont ceux qui commettent des viols sur des femmes et des enfants. Les « organisations criminelles violentes », ce sont ceux qui financent et entretiennent des guerres et réduisent des peuples en esclavage. Ce sont ceux qui exploitent la misère à des fins personnelles et lucratives. Ce sont ceux qui nient et falsifient l’Histoire pour annihiler les peuples.
Si la recherche scientifique et le partage du savoir sont devenus un crime dans la civilisation occidentale, il serait grand temps pour elle de réfléchir sur ce qu’elle est devenu et sur sa définition de la barbarie…
Notre seule arme, c’est notre stylographe. Notre seule violence, c’est la volonté de défendre la vérité et la justice.