Catégories
France-IranHistoire

Le Shah d’Iran aux obsèques du général de Gaulle

Le Shah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi rendait hommage au général Charles de Gaulle lors de ses obsèques célébrées le 12 novembre 1970.

Mohammad Reza Pahlavi Shah Iran tombe général de Gaulle novembre 1970
Mohammad Reza Pahlavi devant la tombe du général de Gaulle

Le 9 novembre 1970 disparut le général Charles de Gaulle. Figure emblématique de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale et fondateur de la Vème République, il laisse derrière lui un héritage politique et un engagement en faveur de la grandeur de la France.

L’annonce de la mort du général de Gaulle a plongé le monde dans une profonde tristesse. Durant les dix années de sa présidence, de 1959 à 1969, de Gaulle a marqué la politique française. Par ses prises de position audacieuses autant que par son indépendance d’esprit. Il a su redonner à la France sa place sur la scène internationale et instaurer un régime présidentiel solide.

Le Shah d’Iran rend hommage au général de Gaulle lors de ses obsèques

Le 12 novembre 1970, le monde pleure la disparition du général de Gaulle lors de ses obsèques solennelles. Cet événement historique rassemble des milliers de personnes, venues rendre un dernier hommage à l’homme du 18 juin.

Le Shah d’Iran dépose des fleurs sur la tombe du général de Gaulle

La mort du général de Gaulle a également suscité une grande émotion à travers le monde. De nombreux chefs d’État et dignitaires étrangers ont exprimé leur respect et leur admiration pour cet homme d’État exceptionnel. Et notamment Mohammad Reza Pahlavi, qui l’avait accueilli au cours d’une visite officielle en Iran durant le mois d’octobre 1963.

Le général de Gaulle, défenseur des opprimés

Le général de Gaulle était considéré comme un homme hors du commun et respecté partout dans le monde. Sa volonté de rétablir l’autorité de l’État et de moderniser la France fut réalisée grâce à la mise en œuvre de réformes économiques et sociales. Il a également permis à la France de se doter d’une force de dissuasion nucléaire indépendante, lui conférant ainsi un rôle majeur sur la scène internationale.

Sa politique étrangère, basée sur le principe de souveraineté nationale, le conduit à se retirer de l’OTAN et à chercher un équilibre entre les superpuissances de l’époque. Son célèbre discours de Phnom Penh en 1966, dans lequel il condamne l’intervention américaine au Vietnam, montre sa volonté de préserver la paix et l’indépendance des peuples.

Les Etats-Unis le haïront pour sa volonté d’indépendance et son refus de se soumettre à eux. Ils n’hésiteront guère d’ailleurs à fomenter des tentatives d’assassinats contre sa personne et la première révolution de couleur en mai 1968.

Sa voix forte dans les affaires internationales a marqué les esprits et lui a valu une place importante dans l’histoire mondiale. Sa détermination et son engagement pour la grandeur de la France restent des valeurs essentielles pour de nombreux Français.

Catégories
Histoire

Kandovan parmi les meilleurs villages touristiques mondiaux

Le village de Kandovan figure désormais comme l’un des meilleurs villages touristiques mondiaux de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

Cette annonce a été faite lors de la cérémonie de proclamation des meilleurs villages touristiques. Celle-ci s’est déroulée à Samarcande, en Ouzbékistan, en marge de la vingt-cinquième assemblée générale de l’OMT et des neuvième et vingtième conseils exécutifs de cette organisation.

Kandovan, l’un des meilleurs villages touristiques d’Iran

Ce village troglodytique est célèbre pour ses habitations creusées dans la roche d’ignimbrite, un matériau volcanique fin facile à travailler. Il se situe dans la province d’Azerbaïdjan oriental, dans le nord-ouest de l’Iran.

Les maisons furent taillées dans la roche il y a plusieurs centaines d’années. Elles sont encore habitées aujourd’hui. Certaines de ces habitations troglodytes datent pour certaines de 3000 ans. La roche permettant une isolation thermique naturelle, les maisons troglodytes de Kandovan sont fraîches en été et chaudes en hiver, assurant un grand confort à leurs occupants.

Le village de Kandovan, en Iran, figure parmi les meilleurs villages touristiques.

En plus des habitations, l’eau minérale de Kandovan est également célèbre dans la région pour ses propriétés curatives, agissant comme un remède aux maladies rénales. Les visiteurs de Tabriz ou d’ailleurs viennent donc souvent se procurer plusieurs bidons de cette eau guérisseuse.

L’Iran, un pays touristique méconnu

Plus de 200 villages de différents pays ont participé à cette compétition, et huit villages iraniens ont été présentés pour concourir. Outre Kandovan, les villages de Bisheh dans le Lorestan, Miamand dans le Kerman, Sohili dans le Qeshm, Palangan dans le Kurdistan, Ghasemabad dans le Gilan, Kendalous dans le Mazandaran et Abiyaneh dans l’Isfahan ont également été proposés par la Vice-présidence du Tourisme. Kandovan fut le seul village iranien sélectionné pour figurer sur la liste des villages mondiaux.

Cette initiative de sélection des meilleurs villages touristiques est une nouvelle initiative de l’OMT depuis 2021. L’objectif est d’utiliser le tourisme comme moteur de développement et de bien-être en milieu rural. L’OMT a établi neuf indicateurs pour sélectionner les villages mondiaux. Ces derniers comprennent la préservation et la promotion des ressources culturelles, la viabilité économique, environnementale et sociale, le potentiel touristique, le développement de la chaîne de valeur, la gouvernance, la priorisation du tourisme et les questions de santé et de sécurité. Kandovan a réussi à obtenir un score satisfaisant dans ces domaines.

Jusqu’à présent, 76 villages provenant de 40 pays différents sont désignés comme les meilleurs villages touristiques. La sélection de Kandovan en tant que village mondial est une reconnaissance du potentiel touristique de cette région. Elle offre également une opportunité de développement pour le tourisme rural en Iran. Cette distinction permettra de mettre en avant les attraits touristiques du village et contribuera au développement économique de la région.

Enfin, le village pourra également partager ses expériences et bénéficier de la visibilité internationale offerte par l’OMT. C’est une étape prometteuse pour le tourisme rural en Iran. Et de plus une opportunité de renforcer le positionnement du pays en tant que destination touristique.

Catégories
France-IranHistoire

Octobre 1963 : visite officielle du général de Gaulle en Iran

Du 16 au 20 octobre 1963, le général de Gaulle entreprend une visite officielle historique et remarquée en Iran. Cette visite d’État fut le tout premier et unique voyage officiel d’un président français dans ce pays.

général de Gaulle voyage officiel Iran octobre 1963 carrosse Mohammad Reza Pahlavi

L’Iran est à l’époque dirigée par Mohammed-Reza Shah Pahlavi depuis 1941, avec une politique internationale tournée vers l’Occident. Aude Vassallo souligne d’ailleurs à propos de la monarchie iranienne :

« des oppositions nombreuses et parfois violentes ainsi que le faible niveau de vie de la population fragilisent un régime instable qui, malgré les apparences, se révèle être autoritaire. »

Charles de gaulle – paroles publiques – Voyage à Téhéran (2ème jour) (ina.fr)

En effectuant une visite d’État en Iran, le général de Gaulle cherche avant tout à mettre en pratique sa politique de coopération volontariste avec un important pays du Tiers-Monde dans le cadre de la politique de grandeur visant à positionner la France sur la scène internationale.

Journal télévisé français diffusé le 18 octobre 1963

Cette visite témoigne de l’importance accordée par de Gaulle au renforcement des liens diplomatiques et à la coopération entre la France et l’Iran, dans le contexte de sa vision ambitieuse de la politique étrangère française.

Le programme de la visite officielle du général de Gaulle en Iran en 1963

Le 16 octobre 1963, le général de Gaulle arrive à l’aéroport de Mehrabad en Iran, où l’accueillent l’empereur et l’impératrice. À Téhéran, il est accueilli par le maire qui lui remet les clés de la ville.

Le 17 octobre, le Général visite le musée archéologique du Sénat, prononce un discours au Parlement, explore les bijoux de la Couronne à la Banque centrale, se rend à l’Institut franco-iranien et rencontre le cercle des amitiés françaises.

Le 18, il se rend à Chiraz où il visite une usine pétrochimique, puis se rend à Persépolis. Ensuite, il voyage à Ispahan où il visite l’école des sœurs.

Le 19, le général de Gaulle visite les mosquées d’Ispahan puis retourne à Téhéran. Il tient une réunion avec le Shah, visite l’Institut Pasteur et reçoit la colonie française ainsi que le corps diplomatique.

Journal télévisé français diffusé le 20 octobre 1963

Le reportage diffusé lors du journal télévisé évoque la dernière matinée du voyage, le 20 octobre, au cours de laquelle le Général, après avoir posé la première pierre du lycée franco-iranien Razi à Téhéran, visite l’Académie militaire. C’est là qu’il exprime ses sincères hommages au Shah Pahlavi et à l’armée iranienne.

Catégories
Géopolitique et DiplomatieHistoireSociété

Ce qu’il faut savoir sur le Hezbollah au Liban

Le Hezbollah au Liban, mouvement de résistance et d’émancipation libanais chiite fondé le 16 février 1985, est souvent l’objet d’accusations mensongères. Ces accusations proviennent généralement de sources non vérifiées ayant pour but de discréditer et ternir sa réputation.

Cet article revient sur des aspects méconnus, voire ignorés, du Hezbollah au Liban.

Cette vidéo fut censurée par YouTube.
La chanson est interprétée par la chanteuse libanaise chrétienne Julia Boutros.

Le livre Comprendre les Gardiens de la Révolution islamique propose une étude approfondie sur le Hezbollah. À travers une recherche minutieuse et des sources variées, l’auteur offre ainsi une perspective claire et éclairante sur le fonctionnement et l’interaction de ce mouvement au Moyen-Orient, permettant aux lecteurs de mieux comprendre son rôle dans la région.

Mouvement de résistance qui lutta contre Daech, organisation venant au secours des défavorisés du Liban, découvrez ce qu’il faut savoir sur le Hezbollah.

Le Hezbollah face aux accusations de terrorisme

L’une des accusations les plus fréquentes est celle de terrorisme. En tant qu’acteur politique et militaire, le Hezbollah joue un rôle important dans la résistance contre Israël. Il est considéré comme un groupe de résistance par de nombreux peuples de la région.

Il est souvent affirmé à tort qu’il fut fondé secrètement en 1982. En réalité, cette date a été inventée par les Américains et les Français afin de lui rejeter la responsabilité de l’attaque du Drakkar survenue le 23 octobre 1983. Par la suite, d’autres actions ont également été faussement attribuées au Hezbollah, telles que les prises d’otage de Jean-Paul Kauffmann et Michel Seurat en 1985, de quatre diplomates soviétiques la même année, ainsi que l’enlèvement et l’exécution du colonel américain William R. Higgins en février 1988. Ces allégations ont été systématiquement démenties par Hassan Nasrallah, le secrétaire général du mouvement.

Le Hezbollah au Liban

Il est important de souligner que le Hezbollah n’est pas une organisation terroriste qui attaque injustement tout le monde, comme cela est souvent présenté dans les médias occidentaux. Il est en réalité une organisation complexe, avec une branche militaire qui n’hésite pas à riposter de manière conventionnelle lorsque cela s’avère nécessaire.

Les accusations de terrorisme portées à l’encontre du Hezbollah sont honteuses. En effet, le mouvement chiite et l’Iran luttent contre le terrorisme. Il convient de rappeler qu’il a déployé environ 8000 combattants sur le terrain pour lutter contre Daech. Cette intervention a entraîné des pertes importantes pour le Hezbollah, avec environ 2000 morts et 4000 blessés.

Le Hezbollah, protecteur du Liban

Les actions menées contre le Hezbollah et le Liban sont souvent ignorées. Par exemple, le 8 mars 1985, la CIA a organisé un attentat dans les quartiers chiites de Beyrouth en faisant exploser une voiture, entraînant la mort de près de 300 personnes, majoritairement des civils. Dans son livre intitulé CIA : Guerres secrètes 1981-1987, le journaliste américain Bob Woodward mentionne que cet attentat fut ordonné par William Casey, alors directeur de la CIA. Il fut de plus financé par les services secrets saoudiens pour un montant de trois millions de dollars et organisé sur le terrain par un ancien membre du commando britannique des SAS.[1]

Autre exemple, le 7 novembre 1983, lorsqu’un véhicule militaire français contenant cinq quintaux d’explosif est retrouvé devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth en réponse à l’attentat dit « du Drakkar ». Cette opération, appelée Santé, était classée « homo » pour homicide. Cela démontre bien la volonté de la France de prendre des vies, qui plus est par le biais d’opérations terroristes qu’elle prétend pourtant combattre…

Antoine Buzat note à ce sujet :

« L’opération Santé consiste à organiser un attentat à la voiture piégée au moyen d’un véhicule militaire léger, maquillé en un véhicule sanitaire avec l’emblème de la Croix Rouge, devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth, dans la nuit du 6 au 7 novembre 1983. […] La police libanaise mène l’enquête et conclut que ce véhicule a été volé à un détachement militaire français à Beyrouth mais le plus surprenant est que les militaires français n’aient déclaré qu’aucun vol n’avait été commis. »

Antoine Buzat, Les implications de la France pendant la guerre Iran-Irak, L’Harmattan, 2021, p. 143.

Pierre Razoux complète :

« L’attentat est attribué au mouvement Djihad islamique et à la milice chiite Hezbollah dont la CIA et la DGSE savent qu’ils sont inféodés à Téhéran. Il ne fait aucun doute pour ces deux agences de renseignement que cet attentat a été commandité par l’Iran. […] Quelques jours plus tard, une Jeep militaire française bourrée de 500 kilogrammes d’explosif est découverte garée devant le mur d’enceinte de l’ambassade d’Iran, à Beyrouth. Elle est désamorcée avant d’avoir pu exploser. Cette opération d’intimidation, validée par François Mitterrand, a échoué par manque de professionnalisme de l’expert chargé de faire exploser la charge. Sous l’effet du stress, celui-ci a tout simplement oublier de vérifier qu’il avait bien enclenché le retardateur ! »

Pierre Razoux, La guerre Iran-Irak 1980-1988, Tempus, 2017, p. 418.

Le contexte de la guerre Iran-Irak

Pendant ce conflit, les puissances occidentales ont été alliées de l’Irak, qui était l’agresseur, et lui ont fourni des armes. Il est important de rappeler que certaines de ces puissances ont également fourni des armes à l’Iran. Les États-Unis sont notamment impliqués dans l’affaire Iran-Contra et la France dans l’affaire Luchaire. Ces livraisons d’armes à l’Irak incluaient des armes interdites, telles que les gaz de combat, que Saddam Hussein n’a pas hésité à utiliser contre les militaires et les civils iraniens en toute impunité.

Il est également nécessaire de mentionner une affaire qui est passée sous silence en France : celle du sang contaminé. Les stocks de sang, rendus inutilisables en France en raison des révélations de cette affaire, ont été exportés dans une dizaine de pays par le Premier ministre français Laurent Fabius via l’Institut Mérieux. Notamment l’Iran, l’Irak, l’Arabie saoudite, la Grèce, l’Argentine, l’Italie et l’Allemagne.

Sur les 976 patients iraniens atteints d’hémophilie qui ont reçu une transfusion sanguine, 193 ont contracté le VIH. C’est ainsi qu’est apparu le sida en Iran. Jusqu’à présent, aucune victime iranienne n’a été indemnisée, contrairement à celles d’autres pays.[2] Pour une histoire détaillée de cette affaire, le lecteur pourra lire l’article de Mark Hunter intitulé Blood Money (« Le prix du sang ») paru dans le magazine Discoverle 1er août 1993.

Le Hezbollah est un acteur politique légitime au Liban

Enfin, il est fréquemment affirmé que le Hezbollah est une simple marionnette de l’Iran et qu’il exécute aveuglément ses ordres. Cette accusation vise à discréditer l’indépendance et l’autonomie stratégique du Hezbollah. Bien qu’il entretienne des liens étroits avec l’Iran et reçoive un soutien de ce pays, il est profondément enraciné dans la société libanaise. Il prend ses propres décisions politiques et militaires sans influence iranienne.

À partir de 1992, le Hezbollah a connu des changements importants en passant d’une organisation révolutionnaire à un parti politique ancré dans la vie politique et institutionnelle du Liban. Sous les encouragements du Guide de la Révolution Ali Khamenei, le mouvement libanais a décidé de participer aux élections législatives en 1992, remportant ainsi douze sièges. Cette période marque le début de la « libanisation » du Hezbollah et de son ouverture au dialogue avec les autres communautés religieuses, notamment les chrétiens.

Les Bataillons de résistance libanaises (Sorâyâ al-mouqâvama al-Lebanâniya) ont d’ailleurs été créés en novembre 1997. Cette formation est multiconfessionnelle et regroupe des sunnites, des chrétiens, ainsi que des druzes qui souhaitent lutter contre Israël. Ces bataillons sont formés et commandés par le Hezbollah et certaines unités se déploient en Syrie à partir de 2012.

Joost Hiltermann et April Longley Alley décrivent les raisons de son succès :

« Il s’est nourri de la myriade de ressentiments de la population chiite libanaise : leur sous-représentation dans le système politique libanais, la présence de militants palestiniens (qui ont utilisé le Sud-Liban comme rampe de lancement pour des attaques sur le sol israélien) et la réponse aveugle d’Israël, dont ils ont été parmi les principales victimes. »

Joost Hiltermann et April Longley Alley, The Houthis Are Not Hezbollah (« Les Houthis ne sont pas le Hezbollah »), Foreign Policy, 27 février 2017 (https://foreignpolicy.com/2017/02/27/the-houthis-are-not-hezbollah/).

Un acteur social et humanitaire méconnu

Cependant, l’une des missions méconnues du Hezbollah en Occident est son engagement dans des initiatives sociales et humanitaires, en particulier dans le sud du Liban. En effet, il se veut un mouvement venant en aide aux défavorisés, notamment la communauté chiite, traditionnellement l’une des plus marginalisées au Liban.

Cette volonté de charité fut instaurée par les fondateurs du mouvement, Mousa Sadr, Sheykh Ragheb Harb et Mohammad Hussein Fazlallah. Il s’agissait de répondre aux besoins croissants des réfugiés du sud du pays qui faisaient face à une invasion israélienne.

The New Humanitarian[3] note à propos du Hezbollâh :

« Le groupe gère actuellement au moins quatre hôpitaux, 12 cliniques, 12 écoles et deux centres agricoles qui fournissent aux agriculteurs une assistance technique et une formation. Il dispose également d’un département de l’environnement et d’un vaste programme d’assistance sociale. Les soins médicaux sont également moins chers que dans la plupart des hôpitaux privés du pays et gratuits pour les membres du Hezbollah. »

The many hands and faces of Hezbollah (« Les nombreuses mains et visages du Hezbollâh »), The New Humanitarian, 29 mars 2006 (https://www.thenewhumanitarian.org/report/26242/lebanon-many-hands-and-faces-hezbollah)

En septembre et octobre 2021, le Hezbollah facilite l’importation de pétrole à travers plusieurs pétroliers iraniens et en assure la distribution à la population libanaise, sans distinction de religion. Cette initiative visait à répondre à la grave pénurie de carburant qui plongeait le Liban dans une crise économique et politique.


[1] Bob Woodward (trad. de l’anglais par Jérôme Verdier), CIA : Guerres secrètes 1981-1987 (Veil: the secret wars of the CIA 1981-1987), Stock, 1987, p. 464-466.

[2]شاکیان پرونده بیماران هموفیلی همچنان در انتظار عدالت (« Les plaignants de l’affaire des patients atteints d’hémophilie attendent toujours que justice soit rendue »), BBC Fârsi, 15 août 2011 (https://www.bbc.com/persian/iran/2011/08/110816_l21_blood_health).

[3] L’IRIN (Integrated Regional Information Netwoks), renommé en mars 2019 The New Humanitarian est « une organisation de presse indépendante à but non lucratif fondée par les Nations Unies en 1995 » souhaitant couvrir de manière neutre les zones de crises et de catastrophes « alors que la désinformation numérique se mondialise et que les médias grand public se retirent de nombreuses zones de crise internationales […] ». (https://www.thenewhumanitarian.org/content/about-us).

Catégories
HistoireSciences et Technologie

L’Iran lance avec succès le satellite Nour-3

lancement satellite Nour-3 Iran 27 septembre 2023

L’Iran a franchi une nouvelle étape dans son programme spatial en lançant avec succès le satellite Nour-3 en orbite le mercredi 27 septembre 2023. Ce troisième satellite, développé par la Force aérospatiale du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a été lancé avec succès par le transporteur Qassem, un lanceur à trois étages.

Le satellite Nour-3, un succès pour l’Iran

Ce lancement réussi confirme la position de l’Iran en tant que puissance spatiale. Il ouvre également la voie à de futures avancées dans le domaine. Tandis que d’autres pays continuent d’explorer et d’innover dans l’espace, l’Iran est déterminé à poursuivre son développement spatial. Et cela malgré les défis et les obstacles. Avec ses lancements de satellites, l’Iran entend renforcer sa présence dans l’espace et répondre à ses besoins en matière de renseignement et d’imagerie.

Lors d’un rassemblement à Téhéran, le commandant en chef du CGRI, le général Hossein Salami, a souligné que le satellite Nour-3 serait utilisé pour les besoins de renseignement militaire. Il a également déclaré que le Nour-3 était plus lourd et disposait d’un équipement d’imagerie plus avancé que le Nour-2. Cela lui permettra de collecter des données plus précises.

Le satellite Nour-3 est un satellite d’imagerie qui orbite à une altitude de 450 kilomètres au-dessus de la Terre. Grâce à son équipement d’imagerie amélioré, il est capable de fournir des images de meilleure qualité que ses prédécesseurs.

Le CGRI prévoit également deux autres lancements de satellites d’ici la fin de mars 2024. L’Iran pourra ainsi créer une constellation de satellites dans un proche avenir.

Pour rappel, le CGRI avait lancé le Nour-1 sur une orbite de 425 km le 22 avril 2020 avant de placer le Nour-2 sur une orbite de 500 kilomètres de la Terre le 27 février 2022.

Le programme spatial iranien, un symbole de résistance et de souveraineté

Malgré les sanctions imposées par les pays occidentaux, l’Iran a réussi à progresser rapidement dans son programme spatial civil. Il est désormais l’un des dix pays capables de développer et de lancer des satellites. Le mois dernier, le ministre iranien de la Défense avait annoncé que le pays prévoyait de mettre en orbite au moins deux satellites fabriqués localement cette année.

Le programme spatial de l’Iran est un exemple de la volonté de la nation de poursuivre la science et la technologie malgré les difficultés. Les résultats de ces efforts se voient aujourd’hui avec le succès du lancement du satellite Nour-3.

Ce succès est une source de fierté pour l’Iran. En effet, il témoigne de sa capacité à se développer dans des domaines avancés de la technologie.

Catégories
Géopolitique et DiplomatieHistoire

Les États-Unis contraints de restituer des tablettes volées à l’Iran

Les États-Unis se sont vus contraints de restituer des tablettes en argiles à l’Iran. Ces vestiges archéologiques furent dérobés dans le pays au siècle dernier.

Le président de la République islamique d’Iran Ebrahim Raïssi est rentré dans son pays après avoir participé à la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue à New York. En plus de l’opportunité de rencontrer les chefs d’État et d’autres personnalités importantes du monde politique et économique, il est revenu en Iran avec quelque chose de plus significatif : 3 506 tablettes d’argile historiques de l’Empire achéménide.

Des tablettes venues d’Iran conservées aux États-Unis

Les tablettes ont été conservées par l’Université de Chicago et les États-Unis pendant 84 ans. Elles ont enfin été rapatriées grâce à l’action concertée de différentes agences gouvernementales iraniennes.

Les scientifiques iraniens qui ont travaillé sur les tablettes depuis plus de dix ans seront en mesure de poursuivre leurs recherches après leur rapatriement. Ebrahim Raïssia déclaré que les tablettes seront exposées dans les musées iraniens.

La restitution des tablettes achéménides marque une autre étape importante dans la protection et le retour des biens culturels iraniens à leur pays d’origine. Le faits que les États-Unis restituent ces tablettes à l’Iran constitue une avancée majeure dans la recherche et la préservation du patrimoine culturel iranien.

Des tablettes datant de la période achéménide

Les tablettes en argile de l’Empire achéménide sont des objets précieux qui permettent de mieux comprendre l’histoire de cette grande civilisation du Moyen-Orient. Ces tablettes datent de l’Empire achéménide, qui a duré de 550 avant J.-C. à 330 avant J.-C. Cette période se caractérise par un niveau de développement culturel et économique jamais atteint auparavant dans cette région du monde.

Les tablettes en argile étaient utilisées pour diverses fins. Par exemple la tenue de registres commerciaux et administratifs. Elles étaient souvent utilisées pour enregistrer des transactions commerciales, des impôts, des comptes de dépenses. En somme, toutes les données économiques importantes.

La plupart de ces tablettes ont été découvertes dans des fouilles archéologiques effectuées dans Persépolis, la capitale de l’Empire achéménide.

Le contenu de ces tablettes est très varié selon leurs origines et leurs usages. Elles sont écrites en élamite ou en babylonien. Certaines le sont même en hiéroglyphes égyptiens.

Catégories
Art et LittératureHistoire

La mosquée de Forumad

La mosquée du Vendredi de Forumad, située dans la province de Semnan, est un remarquable exemple de l’apogée de l’art et de l’architecture islamique.

mosquée du Vendredi de Forumad

Forumad, un village fascinant, possède une histoire millénaire. Il se situe sur la mythique route de la soie, ce qui lui confère une grande importance historique. Cette mosquée, en raison de ses magnifiques carreaux, sculptures et plâtres, figure parmi les monuments rares et importants d’Iran.

La mosquée de Forumad, un joyau de l’histoire

La mosquée du village de Forumad aurait été érigée sur les ruines d’un temple zoroastrien datant probablement des premières années de l’Islam ou de la période seldjoukide. Les périodes de début de l’Islam, seldjoukide et ilkhanide laissèrent différentes empreintes artistiques à travers les plâtres de cette mosquée.

En dépit de l’absence d’inscriptions ou de documents historiques, il faut se baser sur son architecture. Les grands iwans, mais également l’absence de minarets, sont deux éléments caractéristiques du style khorasani. Il permet de la dater au début du XIIème siècle, sous la dynastie Khwarezm-Shah.

Cette majestueuse mosquée est considérée comme l’une des merveilles artistiques de l’architecture islamique en Iran. Elle est aussi le premier monument historique de la province de Semnan. De plus, à proximité se trouve le tombeau d’Ibn Yamin Forumadi, un poète du XIVème siècle.

mosquée de Forumad Iran

La mosquée Forumad figure sur la liste du patrimoine national iranien en raison de son importance historique et de son unicité. Les magnifiques moulages en plâtre, les motifs et les carrelages font de cette mosquée un véritable trésor artistique.

Visiter la mosquée de Forumad est une expérience inoubliable, qui permet de plonger dans l’histoire et l’art de l’Iran ancien. C’est un témoignage de la grandeur architecturale de l’époque et de la richesse culturelle de la région. En admirant les détails délicats de cette mosquée historique, on ne peut que s’émerveiller devant le savoir-faire des artisans qui l’ont bâtie il y a maintenant des siècles.

mosquée de Forumad Semnan Iran

Un magnifique album de photographies d’Ali Abak à découvrir :

Catégories
HistoireSociété

L’industrie militaire de l’Iran au service de son émancipation

L’industrie militaire de l’Iran s’affirme comme l’un des exemples les plus impressionnants de souveraineté nationale et de développement indépendants. En dépit des sanctions imposées par les pays étrangers, l’Iran est parvenu à poursuivre ses avancées dans le domaine de la défense.

Morgan Lotz, iranologue et écrivain français, livre son analyse dans un entretien accordé à l’IRNA. Il salue les efforts de l’Iran pour se moderniser et renforcer ses capacités militaires. Selon lui, l’industrie de défense iranienne est désormais en mesure de rivaliser avec les plus grandes puissances mondiales en matière d’armement.

L’industrie militaire, une condition sine qua non pour assurer la souveraineté de l’Iran

L’Iran est ainsi en mesure de produire localement des systèmes d’armes sophistiqués, tels que des missiles de croisière, des drones de surveillance et des navires de guerre, malgré les pressions internationales.

Cet effort de modernisation de l’armée iranienne s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer l’indépendance du pays et à préserver sa souveraineté. Pour Morgan Lotz, auteur d’une étude sur le Corps des Gardiens de la Révolution islamique, l’industrie de la défense est un secteur crucial pour garantir la stabilité et la sécurité de l’Iran et permettre au pays de faire face aux éventuelles menaces extérieures. L’Iran est un pays qui cherche à se protéger, mais qui souhaite aussi jouer un rôle actif dans la région.

Le développement de l’industrie de défense de l’Iran n’est cependant pas sans susciter des inquiétudes au sein de la communauté internationale. Certains pays occidentaux entretiennent le mythe d’un Iran ayant des fins agressives ou alimentant des conflits régionaux. Cette vision biaisée a conduit à des sanctions économiques et diplomatiques qui ont toutefois été insuffisantes pour empêcher l’Iran de développer son industrie de défense.

Une réussite nationale

Malgré ces pressions internationales, l’Iran est donc fier de pouvoir affirmer son indépendance et sa souveraineté grâce à ses avancées militaires. Ces progrès ont été rendus possibles grâce au travail acharné des ingénieurs et des scientifiques locaux, qui ont su trouver des solutions innovantes pour contourner les sanctions. Ils ont ainsi permis à l’Iran de renouveler ses équipements militaires, d’améliorer sa sécurité nationale et de prouver son engagement en faveur de la paix et de la stabilité régionales.

En conclusion, l’industrie de défense iranienne est aujourd’hui l’un des exemples les plus marquants d’émancipation et d’autonomie nationale. Malgré les sanctions imposées par les pays étrangers, l’Iran a su développer son propre secteur de la défense, renforcer ses capacités militaires et jouer un rôle actif dans la région. Ainsi, l’industrie de défense iranienne est un symbole de l’engagement de l’Iran en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité, non seulement dans la région, mais aussi dans le monde entier.

Catégories
HistoireReligion et SpiritualitéSociété

La célébration d’Achoura en 2023

La célébration d’Achoura a lieu cette année 2023 le 28 juillet. Il s’agit d’un temps chargé de sens pour les Chiites. En effet, le mois de moharramest marqué par la commémoration du martyre de l’Imâm Hossein ibn Ali, le petit-fils du Prophète Mohammad, et de ses compagnons à Karbala, en l’an 680.

C’est l’occasion pour l’iranologue et spécialiste du Chiisme Morgan Lotz de revenir sur cet évènement au micro de Press TV. L’événement tragique qui eut lieu à Karbala a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire de l’Islam et revêt une importance particulière.

célébration Achoura à Karbala en 2014
Célébration d’Achoura devant le mausolée de l’Imâm Hossein situé à Karbala (Irak)

Morgan Lotz est l’auteur de plusieurs travaux sur la foi et plus particulièrement le Chiisme. Son livre La Voie vers le Divin étudie notamment les notions du vocabulaire spirituel dans philosophie occidentale. D’autres de ses travaux éclairent des aspects de la spiritualité chiite comme la symbolique du martyre de l’Imâm Hossein.

Que signifie la célébration d’Achoura en 2023 ?

Ces cérémonies sont tout d’abord l’occasion de se rappeler avec émotion les souffrances subies par l’Imâm Hossein et sa famille. Ils rappellent les leçons de courage, de sacrifice et de résistance face à l’injustice.

Les principales cérémonies de cette journée de célébration d’Achoura sont marquées par des expressions publiques de deuil. Les processions s’accompagnent notamment des chants de lamentation et des mistères retraçant les événements tragiques de Karbala.

La lutte pour la justice et la vérité menée par le IIIème Imâm et ses compagnons contre le régime tyrannique de Yazid, le dirigeant omeyyade corrompu de l’époque, est un exemple vivant des valeurs profondes de l’Islam. Les Chiites, dont Henry Corbin étudia la religion, se rappellent avec émotion les sacrifices consentis par le Prince des Martyrs et ses compagnons. Commémorer cet évènement permet de réaffirmer leur engagement envers les principes d’équité, de justice et de vérité qu’ils ont défendus.

Catégories
HistoireSociété

L’Iran lutte contre le terrorisme des Moudjahiddines du peuple

Le chef d’état-major des forces armées iraniennes a récemment prononcé des paroles fortes concernant la poursuite des engagements de l’Iran dans la lutte contre le terrorisme, et notamment celui des moudjahiddines du peuple.

Il a souligné l’importance de cette situation en tant que leçon pour les groupes terroristes qui, soutenus par des forces étrangères, attaquent l’Iran. Ces déclarations font suite à une série d’attaques terroristes perpétrées par l’OMK depuis la victoire de la Révolution islamique en Iran en 1979.

Qui sont les terroristes des moudjahiddines du peuple ?

L’Organisation des Moudjahiddines du Peuple iranien(OMPI, en persan sâzemân-é moudjâhedin-é khalq-é irân, donnant l’acronyme OMK) est un groupe terroriste qui a longtemps mené des actions terroristes contre le peuple iranien. Elle fut d’ailleurs désignée comme tel par de nombreux pays, y compris les États-Unis jusqu’en 2012.

organisation terroriste des moudjahiddines du peuple

Les crimes de guerres, les crimes contre l’humanité et les génocides perpétrés par les moudjahiddines du peuple n’ont pas empêché des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Albanie de les soutenir et les accueillir sur leurs territoires. Ce groupe terroriste possède d’ailleurs une base en Albanie et en France.

Des ministres comme Rama Yade, Michelle Alliot-Marie, Bernard Kouchner, des élus comme Alain Vivien, Michèle de Vaucouleurs, Hervé Saulignac, Jean-François Legaret, Pierre Berci, et même Yves Bonnet, ancien directeur de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) entre 1982 et 1985, les soutiennent et participent à leurs activités.

L’ancienne ministre française Rama Yade prononçant un discours lors d’un rassemblement le 13 juillet 2019 dans camp Achraf-3, en Albanie.

Depuis sa création en 1965, l’OMK est responsable de nombreuses attaques terroristes en Iran. Le groupe a ciblé des civils et des représentants du gouvernement, semant la terreur et causant des pertes humaines tragiques. Ces actions délibérées ont été perpétrées dans le but de déstabiliser le pays et de renverser les institutions.

Maryam Radjavi reçue par le Conseil de l’Europe (Strasbourg), le 24 janvier 2018.

L’OMPI est devenue au fil des années une secte vouant un culte de la personnalité au « soleil de la Révolution » (sic !) Maryam Radjavi. Certains de ses membres n’hésiteront pas à s’immoler par le feu lors de perquisitions menées à leur siège en région parisienne le 17 juin 2003.

Des crimes contre l’humanité commis par les moudjahiddines du peuple

Les terroristes des moudjahiddines du peuple sont responsables de la mort de plus de 17 000 Iraniens au cours d’attentats sanglants et d’assassinats ciblés. Leur alliance avec l’Irak en 1988 entraînera les condamnations à mort et les exécutions des moudjahiddines prisonniers en Iran.

Cérémonie au camp d’Ashraf, le 29 janvier 1997, au nord-est de la capitale irakienne Bagdad (AP/Jassim Mohammmed)

Contrairement aux allégations de cette organisation terroriste de type islamiste marxiste qui prétend que 33 000 prisonniers furent exécutés, le nombre de morts est estimé à 2500 par Amnesty International. Bien qu’il s’agisse d’un sujet sensible encore aujourd’hui en Iran, il est pourtant un secret de Polichinelle et le nombre réel de personnes exécutées est parfaitement connu de tous. Il s’élève à environ 3000 en comptant l’ensemble des condamnés et non seulement les susmentionnés.

Ce groupe terroriste mène encore aujourd’hui des actions contre l’Iran, en s’alliant notamment avec ses ennemis et en infiltrant les sphères médiatiques et politiques occidentales, s’attirant de la sorte la haine la plus farouche et unanime du peuple iranien. Ils sont pour la population iranienne ce que furent les engagés volontaires français dans la Waffen-SS pour les Français de 1945.

Les moudjahiddines du peuple participèrent également aux opérations irakiennes Anfâl qui se déroulèrent de février à septembre 1988 durant lesquelles plus de 100 000 civils kurdes furent exterminés.

moudjahiddines du peuple génocide kurde 1991
Une moudjahiddines du peuple jetant un enfant kurde vivant dans une fosse commune au cours de l’opération Perle en 1991.

Au printemps 1991, l’OMPI mènera une nouvelle opération baptisée « opération Perle » durant laquelle ses membres incendièrent 400 villages dans la région de Kirkouk et exterminèrent 5000 Kurdes dont 2000 enfants qu’ils jetèrent dans des fosses communes avant de les enterrer vivants

L’Iran engagé dans la guerre contre le terrorisme des moudjahiddines du peuple

L’Iran et ses forces armées sont engagés dans la lutte contre le terrorisme depuis plusieurs années maintenant. Après avoir vaincu Daech en Syrie et en Irak en mobilisant notamment les Défenseurs du Sanctuaire et les Hachd al-Chaabi, l’Iran poursuit sa lutte contre le terrorisme, ciblant cette fois-ci les moudjahiddines du peuple.

Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri, a dénoncé l’utilisation de la violence et du terrorisme comme moyen de réaliser des objectifs politiques. Il insiste sur le fait que ces méthodes ne font que semer la destruction et la souffrance parmi la population.

Morgan Lotz, iranologue et juriste en droit international, a commenté cette affaire. L’OMPI est un exemple frappant de la manière dont certains groupes terroristes peuvent être manipulés et instrumentalisés par des forces étrangères. Aussi met-il en garde contre les conséquences néfastes de ces alliances utilisées dans le but de servir des intérêts particuliers.

L’affaire de l’OMK soulève donc des questions fondamentales sur les dangers de l’utilisation de la violence et du terrorisme par les États-Unis et l’Union européenne dans la poursuite de changements politiques.