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La zone naturelle de Bahram Gour dans le Fars

La zone naturelle protégée de Bahram Gour se situe à la frontière des provinces iraniennes du Fars, de Kerman et de Yazd, à environ 300 kilomètres à l’est de Chiraz.

Bahram-é Gour (Iran)

Créée en 1972, cette zone protégée s’étend sur une superficie de 408 017 hectares avec un point culminant à 2787 mètres d’altitude. Son climat se caractérise par des températures chaudes et sèches, avec des précipitations annuelles d’environ 200 millimètres.

zone naturelle protégée de Bahram Gour

Cette région comprend des déserts, des plaines et des montagnes, offrant ainsi un habitat à une grande diversité d’espèces animales.

L’habitat du zèbre persan

zèbres persans Bahram-é Gour

Le zèbre persan est l’une des espèces les plus importantes présentes dans la zone protégée de Bahram-é Gour, ce qui explique le nom donné à cette région.

zèbres persans

Cette espèce, sous-espèce du zèbre asiatique, est malheureusement en voie d’extinction. En raison de son importance, une superficie de 31 815 hectares située dans la partie ouest de la zone protégée devint en 2008 le parc national de Qatruyeh dans le but de préserver cette espèce.

On estime qu’il ne reste qu’environ 600 zèbres persans à l’état sauvage, dont environ 350 se trouvent dans le parc national de Qatruyeh.

Le zèbre persan a une espérance de vie d’environ 40 ans, pèse environ 500 kilogrammes et mesure environ 2,1 mètres. Sa couleur varie en fonction des saisons. En été, il est brun rougeâtre, tandis qu’en hiver, son corps brunit et tend vers le jaune. La bande noire sur le dos de l’animal, entourée d’une couche blanche, est plus visible en hiver. Dans l’ancienne Sumer, le zèbre persan était utilisé pour tracter des chars.

Des efforts sont déployés à l’échelle internationale pour prévenir l’extinction de cette espèce. Cela passe notamment par la reproduction en captivité dans des zoos et la réintroduction dans des zones protégées.

Les autres espèces animales de Bahram Gour

En plus du zèbre persan, l’espace naturel de Bahram-é Gour abrite une variété d’oiseaux tels que des perdrix, des geais terrestres iraniens, des corbeaux, des outardes, des gangas et divers oiseaux prédateurs. Il est également possible d’observer des chats caracal et des chats de la jungle dans cette zone.

Parmi les mammifères présents dans cette région figurent des chèvres sauvages, des béliers, des moutons, des sangliers. Mais également des chacals, des renards, des loups, des hyènes et des guépards asiatiques.

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Le Takyeh Moaven al-Molk à Kermanchah

Parmi les monuments religieux de Kermanchah se trouve le Takyeh Moaven al-Molk. Cette ville située dans l’ouest de l’Iran est emblématique de l’histoire et de la culture iraniennes.

Takyeh Moaven al-Molk (Kermanchah)

Kermanchah, une ville iranienne historique

Kermânshâh (کرمانشاه) est l’une des destinations touristiques les plus captivantes de l’ouest de l’Iran. Cette ville, parmi les plus anciennes du pays, se trouve au pied des majestueuses montagnes du Zagros, à une altitude d’environ 1200 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui lui confère un climat tempéré et montagnard.

Kermanshah est réputée pour ses paysages montagneux, l’hospitalité de ses habitants kurdes, ses récits mythologiques iraniens et sa gastronomie savoureuse. Proche de la province du Kordestan, elle représente l’une des plus grandes agglomérations kurdes d’Iran.

Le Takyeh Moaven al-Molk, un monument religieux emblématique de Kermanchah

La ville est également un point de passage pour les pèlerins se rendant à Karbala, notamment durant le pèlerinage d’Arbaïn. Elle est célèbre pour ses mosquées et ses lieux de culte liés aux célébrations du mois de Muharram. Le Takyeh Mo’âven al-Molk (تکیه معاون الملک) se distingue des édifices religieux par sa splendeur. Similaire à un hosseinyeh ou un heyat, cet espace accueille les cérémonies commémoratives en l’honneur du IIIème Imâm Hossein.

Imam Hossein Takyeh Moaven al-Molk (Kermanchah)

L’architecture de ce Tekyeh, datant de l’époque qâdjâre, est remarquable. De magnifiques carreaux ornent les murs des salles de la hosseiniyeh. De plus, l’intérieur des arches est décoré de grands carrelages représentant les cérémonies de deuil de l’Imâm Hossein.

L’abbassiyeh est également un lieu d’une grande beauté. Son vaste espace abrite un bâtiment de deux étages à l’est ainsi qu’un iwan orné de deux colonnes en briques au sud. Ce site se distingue par des carreaux intrigants aux sept couleurs, illustrant des scènes saisissantes telles que le retour du prophète Joseph à Canaan ainsi que l’Imâm Ali et son fils l’Imâm Hossein.

Ce patrimoine historique, avec ses carrelages éblouissants et ses motifs admirables, attire les visiteurs tant d’Iran que des quatre coins du monde.

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La zone humide de Khor Azini

La zone humide de Khor Azini (خور ازینی) se trouve dans la province iranienne d’Hormozgan. Avec plus de 500 hectares, elle offre un habitat vierge et unique pour les oiseaux migrateurs du pays. Cet endroit s’avère notamment le lieu de prédilection des pélicans, des aigles, des goélands, des hirondelles, des flamants roses et des hérons, qui y séjournent jusqu’à la fin avril.

zone humide de Khor Azini

Chaque année, environ 90 espèces d’oiseaux aquatiques migrent vers la province d’Hormozgan. Cette région est l’une des principales destinations hivernales pour les oiseaux migrateurs.

Khor Azini, une zone humide à la biodiversité exceptionnelle

zone humide de Khor Azini (Iran)

Cette vaste zone humide est d’une importance capitale pour la conservation des espèces aviaires. Elle offre un refuge sûr pour les oiseaux en quête de nourriture et de repos. De plus, elle joue également un rôle essentiel dans leur cycle de reproduction. Les eaux calmes de Khor Azini fournissent un environnement idéal pour les oiseaux aquatiques, disposant d’une abondance de ressources alimentaires.

Les pélicans, avec leur silhouette majestueuse, sont les rois indiscutables de cette zone humide. Ils se rassemblent en groupes imposants, volant gracieusement au-dessus de l’eau avant de plonger en piqué pour attraper les poissons.

Khor Azini, province d'Hormozgan (Iran)

Les aigles et les goélands rivalisent quant à eux de grâce et de vitesse dans les airs. À leurs côtés, les hirondelles tracent des arcs harmonieux, tandis que les flamants roses déploient leur palette de couleurs éblouissante.

Mais Khor Azini n’est pas seulement un endroit d’une beauté naturelle époustouflante. C’est aussi un écosystème vital pour de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs. Chaque année, ils migrent pour échapper au froid de l’hiver et trouver refuge en ce lieu. La province d’Hormozgan, avec son climat doux et sa riche biodiversité, leur offre des conditions de vie idéales.

La protection de cette zone humide s’avère donc primordiale. Les autorités locales veillent à l’application de mesures de conservation efficaces. Des restrictions sont imposées pour promouvoir une cohabitation harmonieuse entre les humains et la faune. Des zones réservées sont notamment mises en place pour permettre aux oiseaux de se reposer en toute tranquillité.

La zone humide de Khor Azini se révèle un véritable trésor national. Elle témoigne de la remarquable diversité de la faune iranienne et constitue un véritable havre de paix pour les oiseaux migrateurs.

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La cascade de Bisheh dans le Lorestan

Au cœur des majestueuses montagnes de Zagros, près de la ville de Khorramabad se trouve un trésor caché appelé la cascade de Bisheh. Offrant une vue à couper le souffle, cette cascade est l’une des plus attrayantes de tout le pays.

cascade de Bisheh Lorestan Iran

La cascade atteint une hauteur d’environ 48 mètres. Sa largeur est d’environ 10 mètres à l’endroit où elle se jette gracieusement dans la rivière Sezar.

cascade de Bisheh Iran

La cascade (en persan آبشار بیشه شهرستان خرم آباد et en lurish d’آوشار بیشه) est officiellement inscrite sur la liste du patrimoine naturel de l’Iran par l’Organisation du patrimoine culturel le 27 mars 2008, faisant de ce lieu le 48èmemonument national du pays.

La cascade de Bisheh, un trésor naturel méconnu

Le nom de la cascade vient du village éponyme, Istgah-é Bisheh (ايستگاه بيشه). Celui-ci se situe dans le district central du comté de Khoramabad. Les habitants de ce village parlent le Khorramabadi Luri et le Bakhtiyari Luri.

habitants Istgah-é Bisheh

Ce village pittoresque offre aux visiteurs une expérience authentique de la vie rurale iranienne. Les maisons en argile, les ruelles étroites et les habitants chaleureux vous plongent dans une ambiance traditionnelle unique. La gare de Bisheh, située à côté de la cascade, témoigne elle aussi d’une époque révolue par son côté pittoresque.

cascade Istgah-é Bisheh

Au sommet de la cascade, de l’autre côté de la gare, plusieurs sources se réunissent pour former ce merveilleux spectacle. La cascade crée un véritable enchantement pour les visiteurs qui peuvent entendre le rugissement de l’eau et admirer les éclaboussures scintillantes. Les visiteurs qui s’y rendent peuvent également se promener dans la luxuriante forêt de chênes avoisinante.

Que ce soit pour les amateurs de nature, les passionnés de randonnée ou les curieux à la recherche de nouvelles découvertes, la cascade de Bisheh offre une escapade inoubliable dans la beauté naturelle de l’Iran.

cascade de Bisheh

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La grotte de Saholan, une attraction touristique

La grotte de Saholan s’avère la deuxième grotte aquatique d’Iran. Celle-ci ne cesse d’attirer aussi bien les touristes curieux que les passionnés de spéléologie. Elle se situe juste après la célèbre grotte d’Ali Sadr, la plus grande du monde.

grotte aquatique Saholan (Iran)

La grotte de Saholân (غار سهولان) se situe près d’un village portant le même nom, à 42 kilomètres au sud-est de Mahabad, à proximité de la route Borhan et du village d’Isa Kand, dans la province de l’Azerbaïdjan occidental. Établie sur une petite colline de calcaire, cette grotte possède deux entrées.

grotte de Saholan (Iran)

Saholan est un mot kurde signifiant « glace ». La population locale la désigne également sous le nom de Kouneh Kotar (کونه کۆتر), signifiant « nid de pigeon », en raison des nombreux nids présents à l’intérieur de la grotte. Celle-ci est inscrite sur la liste des monuments naturels nationaux d’Iran.

La grotte de Saholan, une attraction touristique incontournable

Cette grotte mystérieuse, nichée au bord du lac, dévoile un monde souterrain à la fois fascinant et énigmatique. Son plafond majestueux, haut de 50 mètres, se dresse comme une voûte protectrice. La profondeur moyenne de l’eau atteint 22 mètres. Le point le plus profond atteint pour sa part 62 mètres.

Dans le hall principal, d’une superficie impressionnante de 58 mètres sur 42, les visiteurs peuvent contempler le spectacle saisissant que la nature façonna au fil des millénaires. Les parois calcaires contribuent à créer un écosystème unique. Sculptées par l’eau, elle racontent l’histoire du temps. Chaque goutte d’eau travaille la beauté brute que renferme cet espace de formation rocheuse.

grotte de Saholan tourisme en Iran

Les visiteurs peuvent parcourir 300 mètres de rivières souterraines cristallines et fouler 250 mètres de sol sec. L’ensemble forme une zone découverte d’environ 2 hectares.

Enfin, le contraste thermique à l’intérieur de la grotte est saisissant : la température oscille entre 5 et 10 degrés Celsius, soit 10 à 15 degrés de moins que l’extérieur. L’humidité ambiante, fluctuante entre 70 et 75%, maintient un climat propice à la vie.

grotte de Saholan tourisme Iran

Un magnifique album de photographies d’Ali Arsalani à découvrir :

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Les lotus de Babolsar

La zone humide de lotus à Babolsar est un véritable trésor de la nature, situé dans la ceinture orientale de cette ville de la province du Mazandaran. D’une superficie de 34 hectares, cette zone humide est l’une des plus grandes de la zone urbaine de la province. Elle joue un rôle crucial dans l’approvisionnement en eau agricole de trois régions de la province.

lotus de Babolsar

Ce qui rend la zone humide de lotus si spéciale, c’est son emplacement environnemental approprié. Nichée dans un cadre paisible et pittoresque, cette zone humide offre une ambiance propice au tourisme. Les visiteurs peuvent se promener le long des sentiers sinueux qui serpentent à travers la végétation verdoyante et profiter de la beauté naturelle qui les entoure.

Les lotus de Babolsar, un trésor d’Iran

Le principal attrait de cette zone humide est sans aucun doute les lotus. Ces fleurs magnifiques et emblématiques abondent dans la zone humide. Elles forment un spectacle enchanteur lorsqu’elles sont en pleine floraison. Les visiteurs peuvent s’émerveiller devant la vue pittoresque des lotus qui se déploient à perte de vue, créant une scène digne d’une carte postale.

Outre sa beauté esthétique, la zone humide de lotus joue un rôle important dans l’écosystème local. Elle abrite une variété d’espèces végétales et animales, dont certaines sont en voie de disparition. La préservation de cette zone humide est donc cruciale pour assurer la biodiversité de la région.

De plus, la zone humide de lotus offre de nombreux avantages économiques pour la région. En tant que destination touristique populaire, elle attire un grand nombre de visiteurs chaque année, générant ainsi des revenus pour les entreprises locales. De plus, la zone humide fournit de l’eau aux régions avoisinantes, soutenant ainsi l’activité agricole de la province.

Pour préserver cette zone humide unique, des mesures de conservation furent mises en place. Des règles strictes sont établies pour protéger la flore et la faune de la zone humide, ainsi que pour sensibiliser les visiteurs à son importance.

zone humide lotus Babolsar nord Iran

Un magnifique album de photographies de Ehsan Fazli Osaniou à découvrir :

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Les nomades de Kormandj

La région de Kormandj, dans le nord-est de l’Iran, accueille depuis un passé lointain pas moins de 22 tribus de nomades. Réparties en 122 groupes, cette population pratiquent l’élevage sur les terres du Khorasan et du Golestan.

Kormandj (Iran)

Kormandj, dans la province de Khorasan-é razavi

Kormadj se situe dans la région de Khorâsân-é Razavi (خراسان رضوی), dans le nord-est de l’Iran. Mashhad, la capitale régionale, est connue pour abriter le mausolée du VIIIème Imâm chiite, Rezâ, d’où le nom de Razavi.

jeune nomade à cheval (Kormanj, Iran)

Cette province se compose de 34 comtés, 82 districts, 179 districts ruraux et 96 villes, ce qui est la deuxième plus vaste d’Iran après la province du Fars.

Kormanj (province du Khorasan, Iran)

Les géographes de l’Antiquité divisèrent l’Iran en huit parties, dont le « Grand Khorasan » était le territoire le plus prospère et le plus vaste. Cette région fut le témoin de l’histoire des grandes dynasties iraniennes. En effet, son emplacement géographique lui confère une importance géostratégique de premier plan entre le plateau iranien et l’Asie centrale.

nomades Kormandj (Iran)

À l’époque sassanide, un général gouvernait cette province divisée en quatre départements placés sous la direction d’un margrave. Après la conquête arabo-musulmane de l’Iran au 7ème siècle, les envahisseurs conservèrent cette division administrative. La ville la plus importante conférait son nom au département : Nishapour, Merv (aujourd’hui au Turkménistan), Balkh et Hérat. Ces deux dernières villes se trouvent aujourd’hui en Afghanistan.

Les nomades de Kormandj, héritiers de l’Histoire de l’Iran

Les plus anciennes traces de vie humaine en Iran remontent à 800 000 ans, appartenant ainsi à l’ère paléolithique ancienne. Elles furent retrouvées dans le lit de la rivière Kashf, à Mashhad. Le plateau du Khorasan fut le lieu d’arrivée des Aryens qui peuplèrent l’Iran au premier millénaire avant Jésus-Christ.

nomades de Kormandj (Iran)

Le mot kormandj fait référence aux nomades parlant le kormandji. Dans un sens plus général, il s’applique également aux Kurdes qui parlent le dialecte kormandji.

nomades Iran

Un magnifique album de photographies de Vahid Khademi à découvrir :

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La zone humide de Shadegan dans le Khouzestan

Située dans la province iranienne du Khouzestan, la zone humide de Shadegan (شادگان) se révèle un trésor naturel d’une immense beauté. Cette incroyable région est classée par l’UNESCO parmi les 18 zones humides internationales inscrites au patrimoine naturel mondial. Nichée à 52 kilomètres d’Abadan et à 105 kilomètres d’Ahvaz, elle est également la plus grande zone humide d’Iran.

Shadegan zone humide Khouzestan Iran

Ce qui rend la zone humide de Shadegan si unique et captivante, c’est sa connexion entre la rivière Jarahi et les eaux du golfe Persique. Cette fusion des eaux douces et salées crée un phénomène rare qui confère à cette région une biodiversité extraordinaire. En effet, c’est cet équilibre délicat entre ces deux types d’eau qui favorise un écosystème marin si diversifié et fascinant.

Shadegan, un trésor naturel du Khouzestan

zone humide Shadegan Khouzestan

La majestueuse rivière Karoun assure l’approvisionnement en eau de la zone humide de Shadegan. Ce cours d’eau traversant la région alimente ces terres fertiles. Il permet ainsi à la nature de s’épanouir de manière harmonieuse. En se promenant autour de cette zone humide, il est possible d’admirer la richesse des paysages, des marais aux étendues d’eau scintillantes, ainsi qu’une flore luxuriante qui s’étend à perte de vue.

zone humide Shadegan Iran

Shadegan est également un lieu de prédilection pour une multitude d’oiseaux migrateurs. Chaque année, des milliers d’oiseaux venus d’Europe du Nord, du Canada et de Sibérie trouvent refuge dans cette zone humide. Ils viennent y chercher la chaleur et la nourriture pendant les mois d’hiver rigoureux dans leurs habitats d’origine.

La zone humide de Shadegan est un véritable paradis pour les amoureux de la nature. Elle offre une expérience unique en permettant aux visiteurs de se connecter à la beauté naturelle et méconnue de l’Iran. La richesse de sa biodiversité, la coexistence harmonieuse de l’eau douce et de l’eau salée, ainsi que l’abondance d’oiseaux migrateurs en font l’une des attractions naturelles les plus merveilleuses du pays.

En explorant cette zone humide exceptionnelle, les voyageurs sont invités à se perdre dans les paysages époustouflants, à observer la faune et la flore magnifiques qui la peuplent, à se laisser emporter par la sérénité de cet écosystème préservé. Shadegan s’avère un véritable joyau de la nature qui mérite d’être préservé et apprécié par les générations futures.

Shadegan Iran UNESCO

Un magnifique album de photographies d’Ali Moaref à découvrir :

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Le festival nomade Qara-Oghlanlou

Le 28 avril 2023 s’est déroulé le troisième festival nomade de Qara-Oghlanlou dans le village du même nom. Celui-ci se situe dans le district de Zanjanroud, à 85 kilomètres de la route reliant Zanjan à Tabriz, au nord-ouest de l’Iran.

festival nomade de Qara-Oghlanlou

Cet événement a pour objectif la sensibilisation du public à l’artisanat, aux produits alimentaires locaux, aux jeux traditionnels et aux coutumes nomades. En plus des nomades de 14 villages de la province de Zanjan, des nomades des provinces d’Ardabil et d’Azerbaïdjan de l’Est ont également participé à ce festival.

Le festival nomade de Qara-Oghlanlou

nomades Qara-Oghlanlou

Ce festival offrait une occasion unique de découvrir et d’apprécier la riche culture et les traditions nomades de la région. Les visiteurs peuvent explorer divers stands d’artisanat, où les artisans locaux présentent leurs compétences et leur savoir-faire traditionnels.

Des produits tels que des tapis, des poteries, des bijoux et des textiles faits à la main sont présentés. Ce festival s’avère une excellente occasion de soutenir les artisans locaux et de ramener chez soi des souvenirs authentiques de la culture nomade.

festival nomade de Qara-Oghlanlou

En plus de l’artisanat, les visiteurs peuvent également déguster une variété de plats locaux préparés par les habitants du village. La cuisine locale, riche en saveurs, offre une expérience gastronomique unique aux festivaliers. Les spécialités comprenaient des plats à base de viande, de pain frais cuit au four et de produits agricoles locaux.

Préserver l’identité iranienne

nomades de Qara-Oghlanlou (Iran)

Le festival regorge d’activités ludiques et divertissantes, mettant les jeux traditionnels nomades en avant. Il offre ainsi aux visiteurs la possibilité de participer et de se familiariser avec les traditions ancestrales.

musicien nomade Qara-Oghlanlou Iran

Outre les démonstrations d’artisanat, les dégustations culinaires et les activités ludiques, les festivaliers peuvent également profiter de performances musicales et de danses traditionnelles. Des groupes locaux présentent des spectacles vivants, captivant ainsi le public avec leur musique envoûtante et leurs chorégraphies traditionnelles.

Le troisième festival nomade de Qara-Oghlanlou est une véritable célébration de la culture et des traditions nomades de la région. Ce festival renforce avant tout le lien entre les communautés nomades et locales, mais contribue aussi à préserver l’identité et la culture iraniennes.

Un magnifique album de photographies de Bahram Bayat à découvrir :

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Rudbar, un village de montagne dans le Gilan

Située au cœur des montagnes du Gilan, la ville de Rudbar (رودبار) s’élève fièrement parmi les plus hautes localités de la province.

Rudbar village montagnes Gilan

Considérée comme la porte d’entrée de cette région montagneuse du nord de l’Iran, Rudbar (prononcer roudbar) offre un paysage à couper le souffle et de fascinantes richesses historiques, faisant d’elle une destination incontournable.

Rudbar, une ville authentique du Gilan

Rudbar village iranien Gilan

Son nom signifie en français « au bord de la rivière ». Il se réfère à la rivière nommée Sepid Roud qui s’écoule non loin de la ville. Bien que son climat soit variable tout au long de l’année, les hivers y sont cependant froid et rigoureux.

Rudbar est également appelé « Roudbar Zeitoun » en raison des oliveraies de la région. En effet, l’économie locale repose sur la culture des olives et la production de produits à base de ce fruit. En plus de son huile d’olive réputée, Rudbar doit également sa renommé à son artisanat du tapis.

Les premières traces de présence humaine dans la zone remontent à environ 3000 ans avant Jésus-Christ. C’est à Rudbar que fut notamment découvert le bol Marlik, un célèbre artefact archéologique datant du premier millénaire avant Jésus-Christ. Il s’agit également de l’un des plus anciens bols qui nous soit parvenu à ce jour.

Le roudbari s’avère le dialecte principal usité par les habitants de Rudbar, majoritairement des Mards. Une minorité de Talysh (تالشان) vit également dans cette région et parle le talysh et le gilaki.

Rudbar (Gilan, Iran)

Rudbar est véritable joyau de la province du Gilan qui saura captiver les visiteurs par son charme authentique et son hospitalité chaleureuse. D’autres lieux de la région captiveront le visiteur en quête d’évasion, notamment le lac Ovan situé plus au sud.

Un magnifique album de photographies de Bahram Bayat et Aboozar Hamidi Jirandeh à découvrir :