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La marine iranienne veut se déployer en Antarctique

Le contre-amiral Shahram Irani, chef de la marine iranienne, a récemment exposé les projets ambitieux de ses forces en Antarctique. Il a notamment évoqué la création d’une base permanente qui servirait à la fois pour des missions militaires et scientifiques.

Cette annonce a été faite lors d’une émission diffusée sur la chaîne de télévision IRIB TV1 à l’occasion des commémorations de la guerre imposée à l’Iran par l’Irak de 1980 à 1988.

Déployer la marine iranienne en Antarctique, un projet inédit

Interrogé sur la possibilité d’établir une telle base permanente en Antarctique, le contre-amiral Irani a répondu avec optimisme. Il a précisé que cette initiative irait au-delà des activités militaires et aurait également un volet scientifique. Les scientifiques iraniens seraient ainsi mobilisés pour mener des recherches conformément aux orientations du Guide de la Révolution Ali Khamenei.

Le contre-amiral Irani a souligné que c’est précisément cette dimension multidisciplinaire qui démontre tout le potentiel de la marine iranienne. Il a rappelé les efforts récents déployés pour renforcer la présence maritime de l’Iran à travers le monde.

De nouveaux défis pour l’Iran

Cette expansion n’a pas été sans difficultés, notamment en raison du manque d’expérience en la matière. Néanmoins, le commandant de la marine iranienne affirme que ces obstacles furent surmontés grâce à la détermination et aux compétences des militaires iraniens.

bâtiment de la marine iranienne

Irani attire également l’attention sur les tentatives de certains pays étrangers visant à freiner la présence navale de l’Iran. Les forces armées iraniennes ont réussi à neutraliser ces actions hostiles grâce à l’utilisation d’équipements militaires locaux et à des efforts soutenus. Une preuve supplémentaire de cette capacité a été fournie par la 86ème flottille navale iranienne. Celle-ci a récemment accompli une mission autour du monde. Partie de la ville portuaire de Bandar Abbas le 20 septembre 2022, elle est revenue le 20 mai, après avoir parcouru une distance record dans les eaux internationales.

Le retour de la flotte a été salué par de nombreux responsables et commandants iraniens, dont l’Ayatollah Khamenei lui-même, qui ont salué le courage et le succès de la mission. Cette réussite renforce la confiance de la marine iranienne dans ses capacités et motive l’élaboration de nouveaux projets ambitieux.

La mise en œuvre d’une telle initiative permettrait à l’Iran de renforcer ses activités scientifiques et militaires dans cette région unique. Elle représenterait également une avancée significative pour la marine iranienne qui continuerait ainsi à étendre son influence sur la scène internationale.

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Les États-Unis contraints de restituer des tablettes volées à l’Iran

Les États-Unis se sont vus contraints de restituer des tablettes en argiles à l’Iran. Ces vestiges archéologiques furent dérobés dans le pays au siècle dernier.

Le président de la République islamique d’Iran Ebrahim Raïssi est rentré dans son pays après avoir participé à la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue à New York. En plus de l’opportunité de rencontrer les chefs d’État et d’autres personnalités importantes du monde politique et économique, il est revenu en Iran avec quelque chose de plus significatif : 3 506 tablettes d’argile historiques de l’Empire achéménide.

Des tablettes venues d’Iran conservées aux États-Unis

Les tablettes ont été conservées par l’Université de Chicago et les États-Unis pendant 84 ans. Elles ont enfin été rapatriées grâce à l’action concertée de différentes agences gouvernementales iraniennes.

Les scientifiques iraniens qui ont travaillé sur les tablettes depuis plus de dix ans seront en mesure de poursuivre leurs recherches après leur rapatriement. Ebrahim Raïssia déclaré que les tablettes seront exposées dans les musées iraniens.

La restitution des tablettes achéménides marque une autre étape importante dans la protection et le retour des biens culturels iraniens à leur pays d’origine. Le faits que les États-Unis restituent ces tablettes à l’Iran constitue une avancée majeure dans la recherche et la préservation du patrimoine culturel iranien.

Des tablettes datant de la période achéménide

Les tablettes en argile de l’Empire achéménide sont des objets précieux qui permettent de mieux comprendre l’histoire de cette grande civilisation du Moyen-Orient. Ces tablettes datent de l’Empire achéménide, qui a duré de 550 avant J.-C. à 330 avant J.-C. Cette période se caractérise par un niveau de développement culturel et économique jamais atteint auparavant dans cette région du monde.

Les tablettes en argile étaient utilisées pour diverses fins. Par exemple la tenue de registres commerciaux et administratifs. Elles étaient souvent utilisées pour enregistrer des transactions commerciales, des impôts, des comptes de dépenses. En somme, toutes les données économiques importantes.

La plupart de ces tablettes ont été découvertes dans des fouilles archéologiques effectuées dans Persépolis, la capitale de l’Empire achéménide.

Le contenu de ces tablettes est très varié selon leurs origines et leurs usages. Elles sont écrites en élamite ou en babylonien. Certaines le sont même en hiéroglyphes égyptiens.

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Géopolitique et Diplomatie

L’Iran, un acteur incontournable de la scène internationale

L’Iran est devenu durant la dernière décennie un acteur incontournable sur la scène internationale. Dans un récent discours, le président de la République islamique d’Iran, Ebrahim Raïssi, affirma que les ennemis de l’Iran avaient échoué dans leurs tentatives de l’isoler et de plonger le peuple iranien dans le désespoir. Selon lui, le pays est en pleine croissance et montre des signes de résilience face aux pressions internationales.

Cette déclaration de Monsieur Raïssi fait notamment référence à l’adhésion récente de l’Iran au sein des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ce groupe de pays émergents se caractérise par son influence économique et géopolitique croissante. Morgan Lotz, iranologue et juriste en droit international, analyse cette nouvelle réalité et son impact sur la position de l’Iran dans le contexte mondial.

L’Iran s’impose sur la scène internationale comme un acteur incontournable

L’adhésion de l’Iran aux BRICS est avant tout une étape significative dans ses efforts visant à renforcer ses relations économiques et politiques avec d’autres puissances régionales et émergentes. Les BRICS offrent d’abord à l’Iran une plateforme importante pour élargir son influence et renforcer sa position sur la scène internationale. Il s’agit ensuite d’un nouveau canal qui permettra à l’Iran de diversifier ses partenaires commerciaux et de réduire sa dépendance vis-à-vis des pays occidentaux.

Les avantages économiques potentiels de cette adhésion pour l’Iran ne sont guère non plus négligeables. Les BRICS étant des économies dynamiques et en croissance, celles-ci offrent de nombreuses opportunités commerciales aux pays membres. L’Iran, riche en ressources naturelles et doté d’un potentiel industriel important, pourrait bénéficier de ces opportunités pour développer ses secteurs économiques et attirer des investissements étrangers.

En fin de compte, l’adhésion de l’Iran aux BRICS est un développement majeur pour le pays. Cela lui offre de nouvelles opportunités pour renforcer sa position économique et politique. De plus, cette évolution démontre la détermination de l’Iran est déterminé à poursuivre sa croissance et à défendre ses intérêts nationaux en dépit des pressions internationales.

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La dissuasion comme doctrine de défense iranienne

Conformément à son rôle de protectrice du pays, l’armée iranienne développe sa doctrine de défense basée sur la dissuasion. Dans le cadre d’un exercice, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déployé dans le golfe Persique des équipements de pointe, notamment des Bavar 2 et des drones maritimes équipés d’intelligence artificielle.

Pour mieux comprendre l’importance de ces exercices et leur impact sur la région, l’iranologue français Morgan Lotz souligne au micro de Press TV l’importance de ces exercices pour la défense du pays et la sécurité de la région.

La dissuasion, un élément essentiel de la doctrine de défense iranienne

L’exercice de la Marine du CGRI a débuté le 2 août dans le golfe Persique. Ce déploiement a mis en valeur les capacités de défense développées par l’industrie iranienne. Des navires et des drones maritimes télécommandés avec intelligence artificielle furent utilisés pour détruire des cibles prédéterminées avec une précision extrême.

La doctrine militaire établit les principes qui guide une action vers le succès. Destinée au stratège responsable de la planification afin de lui fournir les clés essentielles pour réussir, sa finalité est d’apporter une efficacité opérationnelle. Ces principes sont formulés en se basant sur les enseignements tirés des expériences passées. Mais également en menant des études prospectives et en suivant les évolutions des capacités militaires. Les positions adoptées par les alliés sur le même sujet sont elles aussi un facteurs intéressant.

La dissuasion consiste à faire peser une menace à l’adversaire, afin de l’empêcher d’entreprendre une action indésirable. Cela soit en le dissuadant par des représailles, soit en lui faisant comprendre que ses objectifs sont voués à l’échec. Cette définition simplifiée conduit souvent à la conclusion qu’une démonstration suffisante de force est nécessaire pour dissuader l’adversaire de passer à l’action. Tant que les deux parties agissent de manière rationnelle en évaluant les coûts et les avantages et qu’aucune d’entre elle n’est suicidaire, elles s’abstiendront donc d’engager des actions militaires.

L’Iran, une puissance militaire mais avant tout diplomatique

L’Iran a toujours promu le dialogue et la coopération pour assurer la sécurité et les intérêts communs des pays de la région. Cette politique va de pair avec un ferme refus de toute ingérence étrangère sans renoncer à promouvoir une politique de bon voisinage.

Ces exercices illustrent l’engagement de l’Iran à développer ses propres technologies de défense, indépendamment des pressions et des sanctions internationales. Les efforts nationaux se concentrent notamment sur les moyens de parvenir à la souveraineté dans les domaines stratégiques. Le pays cherche avant tout à être autonome et capable de se défendre contre toute menace potentielle. L’Iran a le droit de se défendre, et cela en conformité avec le droit international.

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L’Iran met en garde contre les ingérences dans le golfe Persique

L’Iran réaffirme sa détermination à défendre son intégrité territoriale face aux ingérences et hostilités américaines dans le golfe Persique. Dans un contexte de tensions croissantes entre l’Iran et les États-Unis dans le golfe Persique, le ministre iranien de la Défense a récemment réaffirmé la volonté de l’Iran de défendre son intégrité territoriale face à toute menace extérieure.

La souveraineté nationale est pour les Iraniens un sujet très sérieux, qui fédère de plus la population autour de ses forces de défense. La volonté américaine de jouer avec la ligne rouge et de rajouter de l’huile sur le feu est indéniable. Elle est sur le plan politique et diplomatique complètement irresponsable.

Les ingérences des États-Unis dans le golfe Persique

Ces déclarations interviennent après l’annonce par le Pentagone de l’envoi de renforts militaires dans la région, notamment le contre-torpilleur USS Thomas Hudner et des avions de combat F-16 et F-35. Cette décision des États-Unis fait suite à leurs incidents récents préoccupants dans le détroit d’Hormuz, une voie maritime stratégique reliant le golfe Persique à la mer d’Oman.

Dans un entretien accordé à Press TV, l’iranologue et juriste en droit international Morgan Lotz explique la situation. Il souligne l’importance du respect de l’intégrité territoriale de l’Iran et de la non-ingérence dans les affaires intérieures du pays. Il note également l’impact de l’envoi de renforts militaires dans une zone déjà sensible, considérant que cela pourrait exacerber les tensions et provoquer des conflits régionaux.

En effet, le détroit d’Hormuz est une voie maritime stratégique par laquelle transite une grande partie du commerce mondial du pétrole. Toute perturbation de ce flux aurait des conséquences économiques majeures et pourrait déstabiliser l’ensemble de la région.

Il est essentiel que les États-Unis respectent le droit international et cessent leurs ingérences dans le golfe Persique, de même que leur politique de sanctions.

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De l’OCS au MNA : l’Iran, incontournable des évolutions régionales

De l’OCS au MNA, l’Iran est aujourd’hui devenu un acteur géopolitique incontournable. En effet, le pays s’engage actuellement dans des initiatives régionales qui redéfinissent son rôle dans la scène internationale.

L’Iran est devenu membre de l’OCS le 17 septembre 2021 lors du sommet qui s’est tenu à Douchanbé (Tadjikistan).

L’adhésion récente de l’Iran à l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) et les récentes déclarations du ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, sur le renforcement du Mouvement des Non-Alignés (MNA), sont des signes clairs de la volonté de l’Iran de jouer un rôle majeur dans les évolutions régionales.

L’Iran est devenu un membre incontournable de l’OCS et du MNA

L’adhésion de l’Iran à l’OCS en 2021 marque un tournant significatif dans ses relations avec les pays de la région. En rejoignant cette organisation régionale, l’Iran renforce ses liens avec des puissances mondiales telles que la Chine et la Russie, sans négliger se rapprocher des pays d’Asie centrale. Cette adhésion est perçue comme une façon pour l’Iran de diversifier ses partenariats économiques et politiques. Et cela tout en contrecarrant les pressions occidentales exercées sur le pays.

Lorsque le ministre iranien des Affaires étrangères appelle à redéfinir le rôle du MNA (plus grand groupe de pays en dehors de l’ONU), il met en évidence la volonté de l’Iran de promouvoir la paix, la stabilité et de combattre l’unilatéralisme, l’insécurité et la discrimination. Cette déclaration témoigne de la volonté de l’Iran d’utiliser ses relations avec le MNA pour renforcer sa position sur la scène internationale. Mais également de se présenter comme un acteur clé dans les initiatives de paix et de sécurité régionales.

Quel perspectives pour l’Iran ?

L’engagement de l’Iran à surmonter l’unilatéralisme et à promouvoir la paix et la stabilité démontre une volonté de coopération régionale et de renforcement des institutions multilatérales. Les observateurs notent d’ailleurs que le pays joue un rôle crucial dans les évolutions régionales.

Dans cette optique, la diplomatie joue un rôle crucial. Une volonté de dialogue, de négociation et de coopération entre toutes les parties est essentielle pour résoudre les différends et promouvoir la stabilité régionale. Les initiatives régionales telles que l’OCS et le MNA peuvent servir de plateformes pour faciliter ces dialogues. Ils peuvent également encourager une coopération plus étroite entre les pays.

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La diplomatie iranienne, efficace et constructive ?

La diplomatie iranienne ne cesse de démontrer son approche efficace et constructive sur la scène internationale. L’Iran considère qu’il n’y a pas d’obstacles à la promotion de ses relations avec les pays de la région et les pays amis, en se concentrant sur les domaines d’intérêts communs.

Une diplomatie iranienne qui se veut efficace et constructive

Le président iranien Seyyed Ebrahim Raïssi a réaffirmé cette position lors d’un entretien télévisé pour commémorer le deuxième anniversaire de son élection en tant que président de la République islamique d’Iran. Le chef d’État a récemment effectué une tournée en Amérique latine au cours de laquelle il rencontre les hautes autorités vénézuéliennes, nicaraguayennes et cubaines.

Dans le même temps, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian effectua une visite dans la région du golfe Persique pour rencontrer les responsables des Émirats arabes unis. Ce déplacement s’inscrit également dans le cadre d’une politique visant à renforcer la coopération avec les pays limitrophes du golfe Persique, adoptée par l’Iran.

Quelle analyse porter sur la diplomatie iranienne ?

L’Iran a récemment montré une plus grande ouverture envers les pays de la région du Golfe Persique, avec des visites du chef de la diplomatie iranienne en Oman, au Koweït et au Qatar. Ce changement de ton témoigne de la disposition de l’Iran à collaborer avec les pays de la région pour résoudre les problèmes de sécurité communs.

Dans un entretien sur ce sujet, Morgan Lotz analyse la déclaration des autorités iraniennes sur la promotion de leurs relations avec les pays voisins et les pays amis. Cette politique s’avère cohérente avec les priorités géopolitiques de l’Iran dans la région. Le pays cherche notamment à renforcer ses relations avec les pays voisins et les pays non-alignés. L’Iran a été isolé du reste du monde en raison des sanctions économiques imposées par les États-Unis et sa politique vise conséquemment à réduire cette isolation.

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L’Iran se concentre sur son développement économique

Contrairement aux mensonges relayées, l’Iran se concentre sur son développement économique et humain, non sur la guerre. Dans une annonce récente, le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, annonce les plans visant à faire du port Assalouyeh, situé dans le sud du pays, le nouveau centre névralgique du gaz pour la région. Ce projet de coopération implique l’Iran, la Russie, le Qatar et le Turkménistan. Il vise à développer les infrastructures gazières dans la région.

Selon Javad Owji, les activités dans le secteur énergétique, telles que la construction de raffineries de gaz, ne devraient pas faire l’objet de sanctions. En effet, ces dernières sont essentielles pour répondre à la demande mondiale croissante en énergie. Il estime que la construction de telles infrastructures se poursuivra dans différents pays. L’Iran est prêt à jouer un rôle clé dans cet aspect du secteur énergétique.

Le développement économique et social au cœur des projets politiques de l’Iran

Morgan Lotz, iranologue et juriste en droit international, revient sur cette actualité. Tout d’abord, elle illustre la volonté de l’Iran de renforcer sa coopération avec d’autres acteurs régionaux majeurs dans le domaine de l’énergie. La Russie, le Qatar et le Turkménistan sont des acteurs clés dans le secteur du gaz. Une collaboration plus étroite entre ces pays pourrait favoriser la stabilité et la sécurité énergétique dans la région.

De plus, cette initiative représente une réponse stratégique de l’Iran aux sanctions économiques et aux pressions internationales. En cherchant à développer ses propres infrastructures gazières, le pays réduit sa dépendance à l’égard des importations et renforce son autonomie énergétique. L’Iran se concentre de la sorte sur son développement économique et social. Cela permet également d’atténuer l’impact des sanctions économiques, en créant des opportunités commerciales et en générant des revenus.

Toutefois, cette initiative n’est pas sans défis. La construction de nouvelles infrastructures gazières nécessite des investissements massifs et une expertise technique de pointe. De plus, elle pourrait également susciter des préoccupations géopolitiques. Notamment en ce qui concerne les relations entre l’Iran et les pays voisins, ainsi que les rivalités régionales existantes.

Il est donc crucial de suivre de près l’évolution de ce projet de coopération gazière entre l’Iran, la Russie, le Qatar et le Turkménistan. Son succès dépendra de nombreux facteurs. Notamment la capacité des pays partenaires à surmonter les obstacles et trouver des terrains d’entente, ainsi que de la volonté politique de toutes les parties impliquées.

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Le rapprochement diplomatique entre l’Iran et l’Arabie saoudite

L’Iran et l’Arabie saoudite ont récemment franchi une étape importante : le rapprochement diplomatique. La nouvelle de la réouverture de l’ambassade d’Iran à Riyad a fait le tour du monde. Cette décision marque un tournant après sept années de rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, conséquence notamment de la guerre saoudienne contre le Yémen.

Il y a sept ans, au plus fort du conflit au Yémen, Riyad avait décidé de rompre ses liens diplomatiques avec Téhéran. Cette décision avait suscité des critiques de la part de nombreux experts saoudiens à l’époque. Toutefois, aujourd’hui, les autorités saoudiennes semblent vouloir rétablir ces relations avec l’Iran.

Quelles conséquences au rapprochement diplomatique entre l’Iran et l’Arabie saoudite ?

Morgan Lotz, juriste et spécialiste de l’Iran, analyse cette évolution et revient sur les raisons qui ont conduit à ce changement de cap de la part de Riyad. Cette décision de rouvrir l’ambassade d’Iran en Arabie saoudite témoigne d’une volonté de réconciliation et d’un désir de renforcer les liens entre les deux pays. Cette initiative peut être perçue comme une tentative de Riyad de rééquilibrer ses relations régionales et de jouer un rôle plus actif sur la scène internationale.

rapprochement diplomatique Iran Arabie saoudite

Il s’agit d’une nouvelle étape dans les relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite est à la fois encourageante et complexe. Encourageante, car elle ouvre des possibilités de coopération et de dialogue entre les deux pays. Cela ne peut que contribuer à apaiser certaines tensions régionales. Elle reste cependant complexe, car les deux pays conservent des différends profonds ayant alimenté une rivalité régionale depuis des décennies.

Les enjeux sont importants, tant sur le plan régional qu’international. Une relation cordiale entre l’Iran et l’Arabie saoudite pourrait contribuer à favoriser la stabilité dans la région et à résoudre certains des conflits en cours, notamment en apportant une contribution importante aux efforts de paix au Yémen.

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L’Iran promu à l’Assemblée générale des Nations unies

La République islamique d’Iran a été élue comme l’un des cinq vice-présidents de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations unies du groupe Asie-Pacifique. Retour sur cette actualité et analyse de ses conséquences.

Quelle analyse sur l’Iran et l’Assemblée générale des Nations unies

L’Assemblée générale des Nations unies est un organe important de l’ONU, où chaque État membre dispose d’une voix. Cette nomination fait suite à la désignation du candidat iranien en tant que rapporteur du Comité du désarmement et de la non-prolifération de l’Assemblée générale et membre du conseil d’administration du comité, qui a également été approuvée à l’unanimité.

L’iranologue Morgan Lotz a exprimé son analyse sur cette nomination. Il souligne également l’importance de cette nomination pour l’Iran sur le plan diplomatique. En effet, cela donne à l’Iran une plateforme importante pour faire valoir sa position sur des questions telles que le désarmement et la non-prolifération. Ces sujets figurent parmi les préoccupations les plus sensibles pour la communauté internationale.

Il souligne également que cela témoigne de la reconnaissance de l’Iran par d’autres États membres de l’ONU. Et ce en dépit des tentatives des États-Unis et d’Israël pour isoler le pays.

Les tensions américaines et israéliennes

Lors de la session, les représentants américains et israéliens ont utilisé la tribune pour exprimer leur opposition à la nomination de l’Iran. Ils n’ont pas manqué de lancer des accusations contre le pays. Cependant, le représentant de l’Iran a réfuté leurs dires. Ceux-ci s’avéraient d’ailleurs hors de propos par rapport à l’ordre du jour de l’Assemblée.

Il est essentiel de noter que cette nomination survient dans un contexte de tensions croissantes entre l’Iran et certains pays occidentaux, en particulier les États-Unis.

Les sanctions et les tensions liées au programme nucléaire iranien ont exacerbé les relations. Les États-Unis ont notamment adopté une approche de confrontation envers la République islamique d’Iran.